Six ans après, le drame de Maré juridiquement refermé

Cinq habitants du district de Guahma devaient comparaître, ce matin, à Nouméa, pour violences volontaires commises à l’encontre de plusieurs personnes, avec usage d’une arme et destruction de bien. Des faits qui datent du terrible enchaînement d'août 2011, sur l'île de Maré.
Juridiquement, l’affaire de Maré est close. Ce matin, il n’y a pas eu de procès pour les cinq hommes accusés de violences volontaires commises à l’encontre de plusieurs personnes, avec usage d’une arme et destruction de bien. Les deux parties, à savoir ces habitants du district de Guahma, et huit autres du district de La Roche, ont accepté la proposition du procureur de la République : une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Huit mois avec sursis

Il leur a été proposé de plaider coupable avec à la clé une peine de huit mois avec sursis. Ce dossier s’inscrivait dans les terribles violences d'août 2011. Dans un climat de tension autour du prix des billets d’avion, mais aussi d’un différend d’ordre foncier. Deux camps s’affrontent alors : des habitants du district de Guahma, et du district de La Roche, à travers deux comités.
Le conflit s’envenime et tourne au drame. Quatre hommes sont tués par armes à feu, 23 autres personnes sont blessées. Une boulangerie est brûlée, une station-service ainsi qu’un magasin sont vandalisés.

Temps

Il a fallu six ans avant que la justice n’arrive à cette décision du procureur. Il faut dire que l’enquête n’a pas permis d’identifier les responsables de ces violences meurtrières. Juridiquement, sauf dénonciation, l’affaire de Maré est définitivement close.