Entre le 31 juillet et le 1er août 1953, le caboteur la Monique s'est comme volatilisé, quelque part entre Maré et Nouméa. Soixante-cinq ans plus tard, jeunes et anciens ont célébré à Tadine le souvenir des 126 disparus.
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On lui a dédié des chansons, la mairie de Maré lui a érigé un monument sur le port de Tadine: la Monique a disparu corps et biens il y a soixante-cinq ans, dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1953, et le mystère reste entier. La mémoire aussi, demeure. Durant deux jours, lundi et mardi, les Si Nengone ont marqué la disparition du caboteur avec ses 108 passagers et ses dix-huit membres d'équipage.
«J'ai mis longtemps, plusieurs années, à chercher mon père. Comme on n'avait pas de corps.»