Sécheresse : les habitants approvisionnés en eau par camion citerne

L'eau potable n'est pas courante à Ouvéa car le réseau d'adduction n'est pas conventionnel : d'une station de pompage de l'eau mer à la livraison par camion citerne, reportage complet à suivre.
500 francs le mètre cube d'eau, c'est ce que paie le particulier à Ouvéa, contre une quarantaine de francs à Lifou.

Le mètre cube le plus cher des îles Loyauté

Le mètre cube (1000 litres) coûte plus cher à Ouvéa que sur les deux autres îles Loyauté.
Et pour cause, il n'y a pas de réserves d’eau douce comme sur les deux autres îles. De plus, il faut payer avant de consommer, car c'est la commune qui doit produire, stocker, transporter et distribuer l'eau traitée par les unités de dessalement de l'île.
Autant de compétences facultatives (hormis la distribution) qui pèsent sur le budget de la commune.

Habitante : "7500 F pour 15 000 litres d’eau, çà nous fait tenir deux mois, voire trois mois, si on économise bien l’eau."


Trois unités de dessalement avec un nouveau procédé de traitement



Habitante : "Quand il y a de la pluie, on met les gouttières pour récupérer l’eau de la pluie. Mais quand c’est la sécheresse,
On est obligé de prendre l’eau de l’usine."


L'unité de dessalement au Sud de l'île, à Fayawa a été construite en 2012. Elle ravitaille les trois tribus de la zone, avec un nouveau procédé, moins gourmand en énergie donc moins coûteux.
Contrairement à l'unité de dessalement de Wadrilla, inauguré en 1994, qui était un prototype, celle de Fayawa consiste en un système de forage "standard", beaucoup plus fiable et performant. 

Reportage Thérèse WAIA et Carawiane CARAWIANE
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