Coprah, l'or blanc d'Ouvéa

Malgré les contraintes de la crise sanitaire, les coprahculteurs de l'île n'ont pas baissé le niveau de leur activité, en fournissant environ 30 tonnes de coprah par mois entre mars et juillet, c'est deux fois plus que l'an dernier à la même période.
Vieille de 17 ans, l'huilerie de Wadrilla n'arrête pas de tourner. Tous les jours, c'est un balai incessant d'ouvriers qui s'activent à collecter la précieuse huile.
Ils sont 4, répartis en 3 postes de travail :
 
  • la réception du coprah
  • la presse
  • la récupération du produit fini
Un rendement entre 45 et 50% au niveau de la presse, ce qui correspond à environ, 13 000 et 15 000 litres sortis mensuellement. 90% de la production d'huile restent sur l'île, dont 60% sont destinés à la centrale Enercal, et 30% à la savonnerie comme matière première pour la fabrication du savon, les 10% restants, partent vers la capitale, Nouméa pour les parfumeurs.