Covid-19 : la province Îles prône "une stratégie sanitaire complémentaire et préventive"

Le centre médical de Wé, à Lifou, le 8 septembre 2021.
La province des îles annonce son intention de mettre à disposition "des kits préventifs pour les Loyaltiens les plus nécessiteux et qui le souhaitent".

Un sujet au cœur du débat : comment prévenir la contamination au virus Covid-19 ? Dans un communiqué diffusé jeudi 9 septembre, la province des Îles Loyauté tient "à réaffirmer que la stratégie vaccinale validée par le Congrès (…) n’est pas opposable à une stratégie complémentaire et préventive basée sur notre médecine traditionnelle et des compléments alimentaires (vitamines, zinc...) qui renforcent et boostent notre système immunitaire."

"Nous mettrons très prochainement à disposition des kits préventifs pour les Loyaltiens les plus nécessiteux et qui le souhaitent", annonce cette prise de position co-signée par le président, Jacques Lalié, la vice-présidente Omayra Naisseline et la présidente de la commission santé, Reine Cina Hue.  

Jacques Lalié sera l’invité de la matinale radio ce vendredi, à 7 heures. 

"Améliorer notre résistance"

La veille, mercredi 8 septembre, le collectif Réinfo Covid NC et le "Conseil scientifique indépendant de Nouvelle-Calédonie" ont eux aussi défendu, une nouvelle fois, le principe de stimuler les défenses immunitaires "afin d'améliorer notre résistance face à ce virus". Demandant au gouvernement "la mise à disposition dès aujourd'hui et gratuitement pour chaque Calédonien [de] vitamine D3, vitamine C et zinc". C'était dans un communiqué évoquant également un traitement précoce et la vaccination, qui s'opposait une nouvelle fois au principe d'obligation vaccinale.

"Ça ne suffit pas pour éviter des formes graves"

Interrogé sur le sujet ce même mercredi, le président du Conseil médical d'établissement au CHT a notamment répondu : "Nous, on n'est pas opposés du tout aux traitements recommandés de façon générique, c'est-à-dire les vitamines, la vitamine C, le calcium et le zinc." Mais le Dr Thierry de Greslan ajoute : "Ce qu'on dit, en tant que scientifiques, c'est ce qui ce qui est dit dans le monde entier (après, il y a une opposition), c'est que ça ne suffit pas pour éviter des formes graves de la maladie."