Lors de la réunion avec la mairie ce vendredi, les transporteurs scolaires ont exprimé leurs inquiétudes et demandé une revalorisation de leurs prestations. Une mesure nécessaire selon Charles Forrest, le président du groupement des transporteurs scolaires Ne Drehu. "Il y a une augmentation de tout, fait-il remarquer. On a bien vu la différence. Quand on prend le carburant aujourd’hui, ça impacte notre entreprise parce qu’il y a beaucoup de sorties d’argent."
Des sorties d'argent jugées trop importantes par la vingtaine d'entreprises que compte l'association. Les négociations en cours avec la mairie semblent toutefois en bonne voie. "Ça a l’air favorable, indique-t-il. Ils ont donné leur indice et on va voir si c’est celui qu’il nous faut. On va aller voir notre comptable. Si ça correspond, tant mieux. Si ça ne correspond pas, on amène ça à la mairie et on va en discuter."
"S’il n’y a pas d’accord avec la mairie, la grève prendra effet mardi ou mercredi."
Charles Forrest, président du groupement des transporteurs scolaires Ne Drehu
Grâce à ces discussions jugées encourageantes, la grève n'a pas eu lieu cette semaine. Mais faute d'accord, les transporteurs prévoient de se mobiliser la semaine prochaine. "Quand on fait la grève, ce n’est pas pour le plaisir, reconnaît Charles Forrest. On la fait parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas. S’il n’y a pas d’accord avec la mairie, la grève prendra effet mardi ou mercredi."
Interrogée sur les discussions avec les transporteurs scolaires, la mairie n'a pas souhaité répondre à nos questions.