La grande chefferie du Wetr annonce ce mercredi sa décision de fermer dès lundi l’aérodrome de Wanaham qui se trouve sur ses terres coutumières. Reste à connaître la réaction des autorités concernées. Une réunion doit avoir lieu avec les deux autres grandes chefferies.
[MISE A JOUR AVEC PRECISIONS]
C’est par un courrier adressé aux autorités du pays, Etat, gouvernement et province, que le grand chef du Wetr, Jean-Baptiste Ukeinessö Sihaze, annonce son intention de fermer l’aérodrome de Wanaham à compter du lundi 23 mars et jusqu’à nouvel ordre. L’aérodrome se situe en effet sur les terres coutumières de sa chefferie.
Il veut ainsi éviter toute contamination au coronavirus de la population de Lifou. « La pandémie de coronavirus qui touche presque tous les pays du monde dont la France est déjà aux portes de nos frontières » écrit le grand chef pour justifier sa décision.
En février dernier, il avait déjà interdit les touchers de paquebots à Lifou, là encore, sur les terres de son district, à Easo. Depuis, plus de croisiéristes à Drehu.
En sera-t-il de même pour les avions ? L’Etat, le gouvernement ou la province des Iles peuvent-ils s’opposer à cette décision ?
"-A-t-on pris les mesures nécessaires dans nos aérodromes et l’aéroport ?
-Est-ce que les structures sur Lifou suffisent pour accueillir les personnes qui seront infectées ou potentiellement infectées ?
-Faut-il mettre en place une zone de quarantaine sur Lifou ?
-A-t-on suffisamment de personnels de santé et seront-t-ils aptes à gérer ce genre de crise ?"
C’est par un courrier adressé aux autorités du pays, Etat, gouvernement et province, que le grand chef du Wetr, Jean-Baptiste Ukeinessö Sihaze, annonce son intention de fermer l’aérodrome de Wanaham à compter du lundi 23 mars et jusqu’à nouvel ordre. L’aérodrome se situe en effet sur les terres coutumières de sa chefferie.
Il veut ainsi éviter toute contamination au coronavirus de la population de Lifou. « La pandémie de coronavirus qui touche presque tous les pays du monde dont la France est déjà aux portes de nos frontières » écrit le grand chef pour justifier sa décision.
En février dernier, il avait déjà interdit les touchers de paquebots à Lifou, là encore, sur les terres de son district, à Easo. Depuis, plus de croisiéristes à Drehu.
En sera-t-il de même pour les avions ? L’Etat, le gouvernement ou la province des Iles peuvent-ils s’opposer à cette décision ?
Des questionnements
En attendant la réponse à cette question, le grand chef du Wetr s’interroge dans le courrier :"-A-t-on pris les mesures nécessaires dans nos aérodromes et l’aéroport ?
-Est-ce que les structures sur Lifou suffisent pour accueillir les personnes qui seront infectées ou potentiellement infectées ?
-Faut-il mettre en place une zone de quarantaine sur Lifou ?
-A-t-on suffisamment de personnels de santé et seront-t-ils aptes à gérer ce genre de crise ?"