La troisième session d'Assises se poursuit ce mardi avec une affaire de viol, commis en 2018 à Lifou. L'auteur présumé, qui conteste les faits, encourt une peine de 15 ans de réclusion.
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Devant la cour d'Assises ce mardi, la victime tout comme l'accusé sont pour le moins soutenus. Les familles des deux partis, sont présentes dans l'assemblée, en nombre.
Dans le box des accusés, un homme de 31 ans, poursuivi pour le viol présumé d'une institutrice. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 19 au 20 septembre 2018, à la tribu de Luecila à Lifou.
Soirée durant laquelle, elle l’assure : elle a subi un viol, de la part de son neveu coutumier. Après avoir consommé de l’alcool dans un bar, elle aurait invité trois hommes proches de la famille, dont son agresseur présumé, à son domicile pour un dernier verre. Puis s’était assoupie sur un matelas entreposé dans le salon. Matelas, sur lequel, les faits se seraient déroulés.
Trois témoins ont été entendus ce mardi en début de matinée, dont un qui était présent chez la jeune institutrice, durant la soirée. Il affirme que celle-ci, n’a eu aucun comportement suspect.
L’accusé, qui conteste les faits, comparait libre. Le responsable coutumier de 31 ans assure pour sa part, que la jeune femme était consentante. Elle lui aurait même fait « l'invitation de le rejoindre sur le matelas », disposé dans le salon. Sur les faits, l’homme se confond dans ses déclarations mais il le martèle : elle était consentante.
Des déclarations difficiles à entendre pour la famille de la victime, qui réagit vivement, à chaque intervention de l'accusé. Une « horreur », s'insurge même l'un des membres de la famille de la jeune habitante de Luecila.
Ce mercredi la deuxième journée du procès se poursuit, avec les plaidoiries. L'homme encourt une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Dans le box des accusés, un homme de 31 ans, poursuivi pour le viol présumé d'une institutrice. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 19 au 20 septembre 2018, à la tribu de Luecila à Lifou.
Peine de 15 ans encourue
La victime, qui n’a pas sollicité le huis-clos, a pris la parole ce matin pour relater les faits. C'est un mouchoir à la main et les larmes aux yeux, que la jeune femme est revenue sur la soirée.Soirée durant laquelle, elle l’assure : elle a subi un viol, de la part de son neveu coutumier. Après avoir consommé de l’alcool dans un bar, elle aurait invité trois hommes proches de la famille, dont son agresseur présumé, à son domicile pour un dernier verre. Puis s’était assoupie sur un matelas entreposé dans le salon. Matelas, sur lequel, les faits se seraient déroulés.
Trois témoins ont été entendus ce mardi en début de matinée, dont un qui était présent chez la jeune institutrice, durant la soirée. Il affirme que celle-ci, n’a eu aucun comportement suspect.
Rapport sexuel forcé
Place ensuite aux experts médicaux, dont le médecin qui a accueilli la victime au dispensaire. Les analyses médicales réalisées, attestent d’un rapport sexuel forcé. Depuis cet épisode selon le Dr Charlot, la trentenaire a perdu six kilos et souffre de stress post-traumatique.L’accusé, qui conteste les faits, comparait libre. Le responsable coutumier de 31 ans assure pour sa part, que la jeune femme était consentante. Elle lui aurait même fait « l'invitation de le rejoindre sur le matelas », disposé dans le salon. Sur les faits, l’homme se confond dans ses déclarations mais il le martèle : elle était consentante.
Des déclarations difficiles à entendre pour la famille de la victime, qui réagit vivement, à chaque intervention de l'accusé. Une « horreur », s'insurge même l'un des membres de la famille de la jeune habitante de Luecila.
Ce mercredi la deuxième journée du procès se poursuit, avec les plaidoiries. L'homme encourt une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Le compte rendu d'audience d'Alix Madec