Un célèbre site internet participatif a fait honneur à la cuisine d'un chef établi à la tribu de Luecila, classé numéro un des douze restaurateurs que compte l'île de Lifou. Rencontre...
Escale au grand marché de Wé. De stand en stand, Mickaël Jouvenez achète ses légumes. Parfois surprenants, comme les «haricots serpent». Après avoir fait ses emplettes, direction le Fetra Sun, restaurant qu'il a repris il y a cinq ans. Sur le plan de travail, le chef cuisinier étale légumes et fruits, tels des trésors.
Le but, c'est de faire une explosion dans le palais des clients. Et qu'ils découvrent surtout les légumes des îles. On n'a pas ce genre de choses sur Nouméa. Quand on vient à Lifou, c'est un voyage culinaire.
Exploration culinaire
Dans cette exploration, le surgelé n'a pas sa place. Les frites, le pain, les viennoiseries : tout est fait maison. Hubert Vallet, second de cuisine, partage cet amour pour les produits locaux, qui se traduit dans les assiettes.
On mange d'abord avec les yeux. On essaie de jouer de ça dans l'assiette. Après, il y a le goût. Chaque légume est cuit un peu différemment. Il y en a même qu'on laisse tels quels, juste cuits à l'eau et au sel, pour garder le goût authentique.
Purée de patates douces
Exemple avec des patates douces en purée. «Comme à Lifou, on a de la chance d'avoir beaucoup de patates, il y a de la purée mauve, de la purée orange, de la purée blanche», décrit Mickaël Jouvenez. «J'ai panaché dans la poche à douille et je vais mettre ça sur les assiettes.»
Un délicieux reportage de Clarisse Watue et Laura Schintu :