A Lifou, un exercice de lutte contre un incendie un peu particulier ce mardi entre les agents d'Alizés Energie de la centrale de Waihmenë et les pompiers. L'exercice consiste à éteindre au plus vite un groupe électrogène en feu. Objectif : améliorer la coordination entre tous les agents.
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Un des groupes électrogènes de la centrale de Waihmenë est en feu. Le responsable de production a alerté les pompiers à 8 h 30. En attendant les soldats du feu, les agents sécurisent les équipements à proximité pour éviter la propagation des flammes.
8 h 42 : les pompiers arrivent sur les lieux. Déploiement du matériel, intervention, Yannick Lavigne, chef de centre des pompiers de Lifou, oriente ses hommes.
9 h : Extinction totale des flammes et fin de l’exercice incendie.
« Nous, on a une parfaite connaissance des installations, on a aussi de nombreux moyens d’extinction, mais l’idée, c’est de coordonner les deux types d’intervention, les deux métiers que sont les pompiers ou les agents de la centrale, et vraiment de coordonner les actions pour arriver à un meilleur résultat et une meilleure efficacité très rapide » explique Nicolas Cerveaux, responsable de la production électrique - Alizés Energie.
« On est sur une île, et si on perd la centrale électrique suite à un incendie, on n’a plus de courant sur Lifou, mais également on n’aura plus d’eau parce que toutes les stations de pompage sont alimentées électriquement » prévient Pascal Louvet, chef de centre EEC-Lifou.
« Il faut bien se rendre compte que nous sommes à Lifou, donc on fait avec les moyens du bord » explique Yannick Lavigne, chef de centre des pompiers de Lifou. « Là nous sommes intervenus sur un feu de générateur électrique. Normalement, on devrait au moins intervenir à une dizaine de sapeurs-pompiers, et là, nous sommes quatre. Donc on fait avec ce qu’on a ».
3 500 foyers de l’île bénéficient de l’électricité distribuée par la centrale de Waihmenë.
Le reportage de Clarisse Watue et Philippe Kuntzmann
8 h 42 : les pompiers arrivent sur les lieux. Déploiement du matériel, intervention, Yannick Lavigne, chef de centre des pompiers de Lifou, oriente ses hommes.
9 h : Extinction totale des flammes et fin de l’exercice incendie.
Coordonner les actions
Un exercice effectué tous les trois mois par les agents d’Alizés Energie. Ce mardi, c’était la première fois qu’ils s’entraînaient avec les pompiers de la commune.« Nous, on a une parfaite connaissance des installations, on a aussi de nombreux moyens d’extinction, mais l’idée, c’est de coordonner les deux types d’intervention, les deux métiers que sont les pompiers ou les agents de la centrale, et vraiment de coordonner les actions pour arriver à un meilleur résultat et une meilleure efficacité très rapide » explique Nicolas Cerveaux, responsable de la production électrique - Alizés Energie.
Plus d’électricité et plus d’eau en cas d’incendie de la centrale
Des exercices réguliers nécessaires pour EEC, propriétaire de ce centre. Toute l’île de Lifou est alimentée par cette centrale électrique.« On est sur une île, et si on perd la centrale électrique suite à un incendie, on n’a plus de courant sur Lifou, mais également on n’aura plus d’eau parce que toutes les stations de pompage sont alimentées électriquement » prévient Pascal Louvet, chef de centre EEC-Lifou.
Avec les moyens du bord
Manque de moyens et de personnel formé, souvent le centre de secours de l’île intervient avec les moyens à sa disposition.« Il faut bien se rendre compte que nous sommes à Lifou, donc on fait avec les moyens du bord » explique Yannick Lavigne, chef de centre des pompiers de Lifou. « Là nous sommes intervenus sur un feu de générateur électrique. Normalement, on devrait au moins intervenir à une dizaine de sapeurs-pompiers, et là, nous sommes quatre. Donc on fait avec ce qu’on a ».
3 500 foyers de l’île bénéficient de l’électricité distribuée par la centrale de Waihmenë.
Le reportage de Clarisse Watue et Philippe Kuntzmann