Le geste est sûr, rapide, nourri par l’expérience des années. A bientôt 76 ans, Jenny Oiné n’a rien perdu de son savoir-faire de tresseuse et compte bien exercer son art aussi longtemps que possible.
Mes enfants me disent : 'Tu vas arrêter, t'as plus l'âge de travailler.' Je dis : 'Non'. Je marche encore, je peux. Et j'aide les jeunes mamans. Je leur transmets mon savoir-faire, pour plus tard.
Jenny Oiné, tresseuse
Une référence
Un savoir-faire acquis auprès de sa grand-mère à Ouvéa. Devenue grand-mère et même plusieurs fois arrière-grand-mère, Jenny tente à son tour d’enseigner l’art du tressage à sa descendance féminine… avec plus ou moins de succès ! Véritable référence en matière de tressage, Jenny a participé à tous les festivals des arts du Pacifique. Elle donne des cours deux jours par semaine à la Vallée-du-Tir et préside une association de femmes. Son rêve : aller à la rencontre des femmes africaines. Ce sera pour bientôt et d’ici là…
Je dis bonne fête à toutes les grands-mères de la Calédonie. Surtout la santé. Nous les grands-mères, on n'a besoin de ça.
Jenny Oiné