Quatre candidats se disputent le fauteuil de Maire à Ouvéa. Pour la plus petite commune des îles Loyauté qui compte 3401 habitants, l'eau reste un enjeu crucial de ce second tour des municipales.
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Les candidats du second tour
- Maurice Tillewa - " Ouvéa CAP sur l’avenir"
- Michaël Wanakame - "PALIKA UNI IAAI"
- Jean-Yves Waimo - "Liste Parti Travailliste MNIS"
- Simon Loueckote - "Ensemble osons le changement"
Le débat de l'entre-deux-tours
Les têtes de listes candidates sur la commune d'Ouvéa étaient réunies ce vendredi 18 juin, à 12h15, autour d'un débat animé par Nadine Goapana, sur NC La 1ère.Les échanges se sont articulés autour de deux thèmes :
- L'eau, son coût de production et son acheminement.
- La gestion du carburant et la gestion des déchets.
L'eau une source rare à Ouvéa, fait partie des enjeux cruciaux des municipales sur l'île. Plus de 200 foyers sont aujourd'hui raccordés au réseau de distribution AEP mais il reste encore à faire. L'occasion pour chaque candidat de se démarquer sur ce sujet. Un seul point commun cependant, pour les quatre candidats, la population d'Iaai devra mettre la main à la poche.
"La distribution d'eau c'est la continuité de ce qu'avait fait les précèdentes mandatures. Maintenant, il faut amener les gens à s'abonner pour avoir un robinet chez soi. Les accompagner, les sensibiliser sur le coût que ça représente pour retrouver des conditions normales. Ils comprendront qu'il faudra mettre la main à la poche" a souligné Michaël Wanakame de la liste Palika Uni Iaai.
Pour la liste Parti Travailliste MNIS, Jean-Yves Waimo considère que "c'est à la population de choisir par quel moyen elle souhaite avoir accès à l'eau. L'accompagnement et le financement vont être mis en place à partir de là. Il faut d'abord éduquer la population à la gestion de l'eau, leur en prendre conscience. L'eau, c'est quand même un produit de luxe pour nous les habitants d'Ouvéa".
L'eau vendue à 500 frs le mètre cube, pour Maurice Tillewa d'Ouvéa CAP sur l'avenir, il faut revoir son prix. " On ne peut pas parler développement économique sans avoir résolu au préalable le problème de l'eau. Il faut instaurer sur place ce qu'on appelle une "pluriannualité" de nos interventions sur l'eau pour qu'à l'horizon 2025 on ait résolu les problèmes de l'eau. Aujourd'hui si on veut équilibrer le budget de l'eau, il faudrait la vendre entre 1500 et 2000 frs le mètre cube et identifier les endroits qui consomment trop d'eau".
Karyll Trehnyiwa, d'Ensemble osons le changement, dénonce le coût de fabrication de l'eau qui serait la plus chère de la Calédonie. Pour le troisième de la liste tenue par Simon Loueckote "Il faut continuer l'adduction d'eau courante menéé par la mandature actuelle et commencer par cartographier les habitations qui sont toujours en demande".
Les candidats ont continué les échanges sur la gestion du carburant et celle des déchets. Des échanges que vous pouvez suivre ici en intégralité, en cliquant sur cette vidéo.