Après près de sept semaines d'isolement, Ouvéa est à nouveau accessible. Mais sur place, toutes les structures touristiques sont en souffrance. Hôtels, gîtes, restaurants et autres prestataires, tous misent désormais sur la clientèle locale pour redémarrer.
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Des touristes qui profitent du lagon, six semaines que l’on n’avait pas vu ça à Ouvéa. Fermé depuis le 19 mars, l’hôtel Le Paradis d’Ouvéa vient tout juste de rouvrir. Une reprise timide avec un tiers du personnel et des prestations réorganisées.
« Le snack actuellement a été fermé pour qu’on puisse faire le service directement dans le restaurant principal » explique Loberto Ugatai, le directeur de l’hébergement. « De ce côté, vous avez le bureau des activités, qui est fermé provisoirement, et géré par la réception directement si les clients en ont besoin ».
23 500 francs au lieu de 27 600 pour le bungalow jardin, l’hôtel mise sur les promotions pour séduire la clientèle locale, seule habilitée à voyager.
« Je pense qu’il faut essayer derrière de regarder dans quelle mesure on peut réagir, aussi bien les acteurs publics que les acteurs privés dans le tourisme, pour essayer de trouver des solutions et ensuite des solutions pérennes pour l’ensemble du secteur du tourisme » explique William Ihage, le directeur général de la SODIL.
« Au niveau des billets d’avion, il faudrait qu’Aircal fasse un peu plus d’efforts et pas une augmentation, si on veut que les gens du territoire viennent sur les îles, puisque de toute façon le voyage international ne pourra pas se faire. Et nous Ouvéa, on n’a que l’avion, pratiquement » commente Muriele Bavarin, la gérante du snack.
« Je dois encore de l’argent à la banque. Les échéances sont reportées, comme l’assurance, la banque, le Ruamm, la Cafat… En gros, elles sont repoussées pour six mois. Mais après, je ne sais pas si on peut repousser encore. Ce serait bien que ça reprenne ».
A suivre, le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry
« Le snack actuellement a été fermé pour qu’on puisse faire le service directement dans le restaurant principal » explique Loberto Ugatai, le directeur de l’hébergement. « De ce côté, vous avez le bureau des activités, qui est fermé provisoirement, et géré par la réception directement si les clients en ont besoin ».
23 500 francs au lieu de 27 600 pour le bungalow jardin, l’hôtel mise sur les promotions pour séduire la clientèle locale, seule habilitée à voyager.
Trouver des solution pérennes
A ce jour, l’établissement a perdu plus de onze millions de francs CFP, uniquement sur les réservations annulées.« Je pense qu’il faut essayer derrière de regarder dans quelle mesure on peut réagir, aussi bien les acteurs publics que les acteurs privés dans le tourisme, pour essayer de trouver des solutions et ensuite des solutions pérennes pour l’ensemble du secteur du tourisme » explique William Ihage, le directeur général de la SODIL.
« Il faudrait qu’Aircal fasse un peu plus d’efforts »
Muriele et Jean-Yves aussi reprennent du service. Bloqués à Nouméa, les snack est resté fermé pendant sept semaines. Ils doivent maintenant renflouer les caisses. Leur seul espoir, attirer la clientèle locale.« Au niveau des billets d’avion, il faudrait qu’Aircal fasse un peu plus d’efforts et pas une augmentation, si on veut que les gens du territoire viennent sur les îles, puisque de toute façon le voyage international ne pourra pas se faire. Et nous Ouvéa, on n’a que l’avion, pratiquement » commente Muriele Bavarin, la gérante du snack.
« Ce serait bien que ça reprenne »
La situation est difficile pour Stéphane Aben, transporteur indépendant sur Ouvéa. Ses excursions tour de l’île plus repas étaient vendues principalement aux japonais. Ses ventes mensuelles sont donc tombées de trente prestations à zéro.« Je dois encore de l’argent à la banque. Les échéances sont reportées, comme l’assurance, la banque, le Ruamm, la Cafat… En gros, elles sont repoussées pour six mois. Mais après, je ne sais pas si on peut repousser encore. Ce serait bien que ça reprenne ».
Des aides d'urgence
La province des îles Loyauté vient de mettre en place un dispositif d’aides d’urgence aux entreprises en difficulté, cumulables avec l’aide du fonds de solidarité de l’Etat. Des coups de pouce bienvenus en attendant que les avions se remplissent à nouveau de touristes.A suivre, le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry