Il est venu "en tant que président de la province des Îles", le FLNKS ayant donné pour mot d’ordre à ses militants de ne pas s’exprimer d’ici au 12 décembre. Mais Jacques Lalié s’est tout de même exprimé sur la campagne en cours lors du JT de 19h30 ce samedi 4 décembre.
La consultation en l’absence des indépendantistes est "un référendum administratif", a-t-il souligné. "L’Etat veut en finir avec l’accord de Nouméa, mais le problème c’est que c’est un processus de décolonisation". Or, explique Jacques Lalié, "le peuple colonisé qui a exercé son devoir d’accueil, l’a fait envers les autres au travers des accords, depuis les discussions qu’on a eu à la table ronde de Nainville-les-Roches. Donc, ce que je souhaite c’est que nos amis d’en face, soient un peu moins arrogants, par rapport aux positions politiques que nous avons amenées parce que c’est une question de culture […] J’ai entendu quelques discours qui manquent un peu de respect et de retenue. "
Devenir des expulsés de Roh
Interrogé également sur le devenir de la centaine de personnes expulsées de Roh, à Maré, fin octobre 2021, Jacques Lalié a assuré avoir "fait le nécessaire pour les aider, notamment pour les loger pendant six mois, pour la prise en charge au niveau de l’aide médicale, mais aussi les mises en relation avec des entreprises. On a fait aussi travaillé l’Epefip (Etablissement provincial de l’emploi de la formation et de l’insertion professionnelle". Aujourd’hui, c’est le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, qui a repris la main sur ce dossier a-t-il précisé.
Revoir l'entretien de Jacques Lalié avec Laurence Pourtau :