Elles peuvent peser jusqu’à dix-sept kilos et font la fierté de Tiga : les pastèques y sont une nouvelle fois à la fête. Les habitants se sont mobilisés afin d'accueillir tout au long du week-end les visiteurs, dont des délégations venues de Poindimié, Koumac ou Houaïlou.
Sur une terre riche en phosphate, sans eau, le fruit a su proliférer. Les graines, plantées en milieu d’année, commencent à donner au mois de décembre. La croissance de la pastèque explose. Et la récolte se fait en janvier. Elle s’avère tellement riche qu’une fête pour la célébrer est organisée chaque année, depuis 2017.
Des pastèques à la chair sucrée rouge, jaune ou orangée. Certains pèsent jusqu’à dix-sept kilos. Mais l’idée n’est pas d’impressionner. Elle est surtout de créer le lien et de susciter l’intérêt des visiteurs. «C'est une découverte, pour eux», pense Manua, une habitante de Tokanod. «Ils disent : "Comment on peut vivre sans eau courante, sans magasin ?" Mais c'est la plus belle vie...» Une fête du moment présent, tout en pensant à l’avenir. Luès Waya, qui organise pour la dernière fois l’évènement, rêve de créer plus de produits autour de ce fruit.
Un reportage de Martin Charmasson et Michel Bouilliez :