C’est la chorale de Gélima qui a ouvert les festivités de la 20 édition de la Fête de la mandarine et des fruits, ce vendredi. Et si la production est moindre en raison des papillons piqueurs, il y avait tout de même des mandarines sur le site. Hélène Dohouade vient de la tribu de Mérénémé. Sa famille possède un verger, dont une bonne partie des fruits n’ont pas survécu aux attaques : « On est venus avec 400 kilos. On aurait du avoir une tonne mais la moitié des pieds ont été touchés par le papillon piqueur. » Au total, 4 tonnes de fruits dévaient être proposés à la vente ce week-end, dont la très grande majorité - 98% selon la commune - est de Canala.
15 millions de francs de retombées
Des danses, des visites guidées, des sorties en mer et des randonnées sont également au programme du week-end. Pour Gaston Nédenon, 1er adjoint au maire de Canala, cette fête va bien au-delà de ce fruit emblématique. "Le bilan qu'on peut tirer, c'est la politique d'ouverture des gens de Canala. L'idée c'est que Canala participe à ces espaces du pays où les gens se rencontrent."
A l'issue du week-end, la mairie estimait que la fête de la mandarine avait rapporté 15 millions de francs de retombées directes et indirectes pour la commune.
Le reportage de Marguerite Poigoune