Deux hommes ont été mis en examen dans l'affaire dite du viol de Canala, dont la barbarie avait ému toute la Calédonie et provoqué plusieurs rassemblements contre les violences subies par les femmes.
Ils sont deux, ils ont trente ans et mercredi, ils ont été mis en examen suite au viol et aux mutilations subis par une jeune femme de Canala. C’était le 11 mars et très vite, la victime, âgée de 34 ans, était devenue un symbole des violences subies par les femmes de Calédonie. Au fil des marches, des débats et des manifestations de soutien organisés en plusieurs endroits du pays.
Pour «viol avec actes de tortures et de barbarie»
Les deux suspects devront répondre de viol avec actes de tortures et de barbarie. Après avoir été présentés au juge d'instruction, ils ont été placés en détention provisoire au Camp-Est. Une évolution de l'enquête qui a été annoncée ce vendredi par le procureur de la République.
Condamnés par le passé
«Les intéressés, originaires de Canala, et connaissant la victime, ont été condamnés dans le passé pour des infractions de violences aggravées», précise Alexis Bouroz dans son communiqué. «Ils ont nié les faits au cours de leur garde à vue et préféré garder le silence devant le juge d'instruction, en dépit des éléments recueillis», ajoute-t-il.
Après cinq placements en garde à vue
La peine maximale que les deux hommes encourent est la réclusion criminelle à perpétuité. A noter qu'avant d'arriver à cette double mise en détention, cinq personnes ont été placées en garde à vue, cette semaine, par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie.