À 30 ans, Marvin Thiouayou vit sur les hauteurs de la tribu de Kuinet à Canala et façonne avec peu de moyens, des lampes en bambou. Un passe temps auquel il s’adonne depuis fin 2015.
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C’est tout en haut de la tribu de Kuinet, dans une pièce ouverte de son habitation que Marvin Thiouayou travaille le bambou. À l’aide d’un crayon de papier et d’un pochoir, celui que l’on surnomme Yéyé, dessine les contours des motifs sur le bambou. « Je fais mes avant trous avec une perceuse pour pouvoir mettre la scie sauteuse après je coupe ». Le jeune homme de trente ans, avec humilité et au cœur de son habitation, en famille, s’exerce avec peu de moyens. Le jeune père de famille utilise des rubans de LED ou des ampoules, qu’il place à l'intérieur de ses lampes d’ambiance. « Une fois que j’ai fini la découpe, c’est plus rapide, car c’est l’habillage, il faut mettre les ampoules ou les LED. Avec les LED on peut changer de couleur et jouer avec la décoration ».
Le jeune artisan a choisi de travailler chez lui dans sa tribu. Un bon moyen d’être près des siens et de pouvoir gérer son propre temps. Depuis 2015, il fabrique ses petites protégées, après avoir suivi une formation. « On a fait la demande pour savoir s’ils pouvaient venir donner des formation à la tribu. Y’avait le bambou, le maraicher, l’élevage de porc… pour nous les jeunes ici à la tribu. C’est vrai qu’il faut travailler dans la vie mais lorsque tu es dans le système, ça ne suit pas ton mode de vie et ce que tu fais à la maison. Tu es obligé de t’adapter », témoigne-t-il.
Un passe-temps qui a au fil du temps pris de l’ampleur pour l’artisan, dont le carnet de commande ne désemplit pas. Du bouche à oreille aux réseaux sociaux, l’artiste multiplie les productions. « J'en profite, j’ai le bambou chez moi alors autant l’exploiter », ajout-t-il. Des commandes que le surnommé Yéyé, reçoit et assure en fonction de ses disponibilités.
Le reportage radio de Marguerite Poigoune :
Formation
Le jeune artisan a choisi de travailler chez lui dans sa tribu. Un bon moyen d’être près des siens et de pouvoir gérer son propre temps. Depuis 2015, il fabrique ses petites protégées, après avoir suivi une formation. « On a fait la demande pour savoir s’ils pouvaient venir donner des formation à la tribu. Y’avait le bambou, le maraicher, l’élevage de porc… pour nous les jeunes ici à la tribu. C’est vrai qu’il faut travailler dans la vie mais lorsque tu es dans le système, ça ne suit pas ton mode de vie et ce que tu fais à la maison. Tu es obligé de t’adapter », témoigne-t-il.
Un passe-temps qui a au fil du temps pris de l’ampleur pour l’artisan, dont le carnet de commande ne désemplit pas. Du bouche à oreille aux réseaux sociaux, l’artiste multiplie les productions. « J'en profite, j’ai le bambou chez moi alors autant l’exploiter », ajout-t-il. Des commandes que le surnommé Yéyé, reçoit et assure en fonction de ses disponibilités.
Le reportage radio de Marguerite Poigoune :
Marvin Thiouayou reportage