La mobilisation continue pour Noël Booéné [MàJ 18 h 30]

Depuis l’annonce du jugement ce mardi, une centaine de personnes campent devant les grilles du Haut-Commissariat. Elles réclament la libération de cet habitant de Nakéty condamné à un an de prison ferme pour avoir tiré sur un jeune délinquant à Canala le 3 mars dernier. 

[M à J 18 h 30]
La mobilisation devant le Haut-Commissariat est levée ce mercredi soir.
Au terme de 2 heures de réunion cet après midi , la délégation est sortie avec des premiers éléments de réponse.
Dans 15 jours, une nouvelle réunion se tiendra. Les autorités donneront alors une réponse sur les possibles aménagements de peine.
D’ici là, le mouvement est suspendu et le travail va reprendre à Canala.
Le climat est à l’apaisement, d’autant que Noël Booéné pourrait, dans le cadre d’un aménagement de sa peine, quitter le Camp Est d’ici 10 à 15 jours.

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Certains ont passé toute la nuit sur place. Ils sont encore sous le choc de la condamnation de Noël Booéné. Excédé par le bruit, ce père de famille quinquagénaire a, le 3 mars dernier, tiré avec une arme de gros calibre sur une voiture volée à bord de laquelle des jeunes effectuaient des dérapages depuis des heures.
L’un des jeunes, âgé de 17 ans, a pris une balle dans la jambe, occasionnant des blessures très sérieuses.
Gilbert Tyuienon, le maire de Canala, s'est rendu sur place.

Cette condamnation a déclenché la colère et l’incompréhension de la famille et du collectif Calédoniens en colère venu les soutenir.
Une centaine de personnes a donc décidé de camper devant le Haut-Commissariat pour demander sa libération.
A Canala, les services publics sont fermés aujourd’hui en signe de soutien, ainsi que deux mines.
Une délégation de 15 personnes a été reçue en fin de matinée par des responsables du Haut-Commissariat.
Parmi elles, Gilbert Tyuienon, le maire de Canala. Il s’est exprimé à l’issue de la réunion.

Une nouvelle réunion a débuté cet après midi à laquelle devait participer également le Procureur de la République et un magistrat du siège. 
Certains ont passé la nuit sur place, devant les grilles du Haut-Commissariat.