Canala fait partie des communes minières de la côte Est. Elle a ces dernières années commencé à développer d’autres secteurs d’activité, comme l’agriculture ou le tourisme. L’environnement reste tout de même une préoccupation majeure.
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La fête de la mandarine est un événement phare de la commune de Canala, l’occasion de mettre en valeur ses produits agricoles. C’est sous l’impulsion communale en partenariat avec la province et l’Etat qu’a été créée l’association Wake Chaa avec pour objectif de soutenir le secteur agricole. Ces techniciens apportent leurs conseils aux agriculteurs, comme à la tribu de Méwé.
« Il faut parler du foncier d’abord. Il faut que les vieux de nos chefferies règlent les problèmes, les conflits entre familles, les clans, les chefferies, comme ça, après, les jeunes peuvent bénéficier du foncier » explique Soüma Moasadi, agriculteur. « Il y a aussi le prix des produits. Il faut essayer de voir avec les élus communaux s’ils peuvent améliorer aussi le prix des produits ».
« Des fois, on n’a plus l’eau, des fois, il n’y a pas assez de pression. Si les élus communaux peuvent changer le schéma de l’eau, au niveau de la commune, pas seulement dans ma tribu mais dans les autres tribus aussi, pour les autres frères et soeurs qui font de l’agriculture » commente Soüma Moasadi.
« A l’époque, on avait un gîte sur l’autre tribu avec les mamans et les papas de la tribu de Kuiné, mais ce n’est pas suffisant aujourd’hui sur la commune. Il y a pas mal de gens qui viennent, qu’ils soient de passage ou qui travaillent sur Canala en permanence. Il faut pouvoir assurer aussi la structure d’accompagnement touristique ».
« Tout ce qui est mines orphelines, les anciennes mines des années 1950, 1960, elles ne sont pas prise en compte comme il le faudrait aujourd’hui ».
La commune mise aujourd’hui sur le développement de l’agriculture avec plusieurs structures pour soutenir les agriculteurs. Canala a déjà commencé à préparer l’après-nickel, mais peut encore améliorer le secteur du tourisme, surtout avec ses baies et ses paysages magnifiques.
Le reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann
Le problème du foncier
Soüma Moasadi, a commencé à planter un verger d’une centaine de mandariniers. Pour développer cette filière, certains jeunes qui veulent se lancer sont confrontés au problème du foncier.« Il faut parler du foncier d’abord. Il faut que les vieux de nos chefferies règlent les problèmes, les conflits entre familles, les clans, les chefferies, comme ça, après, les jeunes peuvent bénéficier du foncier » explique Soüma Moasadi, agriculteur. « Il y a aussi le prix des produits. Il faut essayer de voir avec les élus communaux s’ils peuvent améliorer aussi le prix des produits ».
Le schéma de l’eau en question
Si la cascade coule aujourd’hui, ce n’est pas toujours le cas, notamment lors de périodes de sécheresse. Conséquence, l’eau au robinet vient à manquer, une réelle inquiétude pour cet agriculteur.« Des fois, on n’a plus l’eau, des fois, il n’y a pas assez de pression. Si les élus communaux peuvent changer le schéma de l’eau, au niveau de la commune, pas seulement dans ma tribu mais dans les autres tribus aussi, pour les autres frères et soeurs qui font de l’agriculture » commente Soüma Moasadi.
Davantage de structures pour le tourisme
Terraventure existe depuis plus de quinze ans à Canala. La structure veut faire découvrir la commune aux touristes grâce au sport, avec notamment du canyoning et de la randonnée. Miguel Até est le président de l’association, pour lui, aujourd’hui la commune manque cruellement de structures d’accueil.« A l’époque, on avait un gîte sur l’autre tribu avec les mamans et les papas de la tribu de Kuiné, mais ce n’est pas suffisant aujourd’hui sur la commune. Il y a pas mal de gens qui viennent, qu’ils soient de passage ou qui travaillent sur Canala en permanence. Il faut pouvoir assurer aussi la structure d’accompagnement touristique ».
L’environnement et la mine
Miguel Até est également géologue sur mine, il travaille dans le secteur depuis plus de vingt ans. Il a vu l’exploitation minière évoluer pour aujourd’hui mieux prendre en compte l’environnement sur les sites miniers. Mais pour lui il faut aussi s’occuper des anciennes mines qui polluent les rivières et la mer.« Tout ce qui est mines orphelines, les anciennes mines des années 1950, 1960, elles ne sont pas prise en compte comme il le faudrait aujourd’hui ».
La commune mise aujourd’hui sur le développement de l’agriculture avec plusieurs structures pour soutenir les agriculteurs. Canala a déjà commencé à préparer l’après-nickel, mais peut encore améliorer le secteur du tourisme, surtout avec ses baies et ses paysages magnifiques.
Le reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann