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La Direction Diocésaine de l'École Catholique en Nouvelle-Calédonie a annoncé ce jeudi la fermeture de quatre internats du primaire en province Nord. Il s'agit de ceux de l’Immaculée de Koné, de Nekliaï à Poya, de Ouaré à Hienghène et de Bondé à Ouégoa. Karen Cazeau, directrice de la Ddec, évoque une « première historique dans l'histoire de la Ddec ». Une « contrainte » selon la présidente, engendrée par une baisse des effectifs et une « politique provinciale qui nous fait savoir qu'au public, aucun internat du premier degré n'existe ». Karen Cazeau évoque enfin un contexte budgétaire de plus en plus difficile. « Toutes collectivités confondues, entre 2015 et 2019, nous avons une perte de 406 millions de francs cfp de subventions provinciales, dont 278 millions concernant la province Nord, soit 37% de baisse de ces subventions ».
La province Nord indique de son côté que la décision de fermeture des quatre internats « relève de la seule volonté et responsabilité » de la Ddec. « La province Nord rappelle qu'il revient à la Ddec et à elle seule d'en mesurer l'impact et les conséquences, tant au niveau des enfants et de leurs parents, que de celui des personnels concernés. Il est de la responsabilité de la Ddec de trouver des solutions qui s'imposent et de les assumer ». La direction provinciale ajoute que quelles que soient les difficultés budgétaires évoquées, elle ne saurait être tenue pour responsable d'une décision prise, « par la seule Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique, qui pénalise les populations du nord concernées ».
La province Nord indique de son côté que la décision de fermeture des quatre internats « relève de la seule volonté et responsabilité » de la Ddec. « La province Nord rappelle qu'il revient à la Ddec et à elle seule d'en mesurer l'impact et les conséquences, tant au niveau des enfants et de leurs parents, que de celui des personnels concernés. Il est de la responsabilité de la Ddec de trouver des solutions qui s'imposent et de les assumer ». La direction provinciale ajoute que quelles que soient les difficultés budgétaires évoquées, elle ne saurait être tenue pour responsable d'une décision prise, « par la seule Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique, qui pénalise les populations du nord concernées ».