Koné se dote d’une fourrière municipale. Elle pourra accueillir jusqu'à 200 véhicules en infraction au code de la route. La commune prévoit notamment une extension sur la zone VKPP (Voh, Koné, Pouembout, Poya).
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C’est un projet qui devient réalité. Depuis deux ans, la commune de Koné souhaite se doter d’une fourrière municipale. Cet équipement de quelques millions, est situé à la sortie Nord du village, à deux pas du dépotoir. « Quand les gendarmes et les gardes champêtres stopperont des véhicules en infraction avec le code de la route », souligne Joseph Goromido, le Maire de la commune de Koné, « il faut bien les stocker quelque part. Les véhicules immobilisés iront désormais dans cette nouvelle fourrière », poursuit-il. Cet outil répond également à la politique de lutte des autorités locales contre les actes d’incivilité et faits de délinquance.
Trouver des solutions contre les actes de délinquance
Avec un peu plus de 8000 habitants, l’aménagement de la commune de Koné a complètement bouleversé le paysage. L’arrivée de nouvelles populations a créée de nouveaux besoins et les faits de délinquance se sont multipliés, en matière d’insécurité routière notamment « Sur Koné, nous avons énormément d’accidents de la route », confie l’édile de la commune, « Aussi le week-end, la consommation d’alcool est très importante ce qui génère souvent des troubles à l’ordre public. Nous avons connu l’an dernier notre premier braquage et des meurtres. Nous nous devons d’agir le plus rapidement possible ». Cette fourrière fait parti des outils proposés par les groupes de réflexion du CLSPD, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune. « Nous avons pu réaliser un diagnostic avec un cabinet d’expertise », souligne Joseph Goromido, le maire de Koné, « il s’agissait de nous décrire les différents phénomènes sur la commune. On en dénombre quatre aujourd’hui. Il y a la délinquance des mineurs, la sécurité routière, les violences intrafamiliales et les phénomènes d’addictions ». Des groupes de travaux ont été créés en ce sens pour trouver des solutions. En plus du projet de fourrière, la collectivité municipale a déjà validé la mise en place de la vidéosurveillance.
Etendre le dispositif à d’autres communes
La Mairie de Koné a fixé déjà les limites géographiques de la règlementation. Il reste néanmoins à assurer un cadre qui doit convenir également aux gardes champêtres. La délibération pourrait être adoptée très prochainement par le conseil municipal. L’extension de cet équipement à la zone VKPP pourrait se faire également. « Une convention doit être formalisée, pour la gestion le cas échéant des gardes champêtres. Pouembout et Poya y voient un grand intérêt », confie le Maire de la commune, qui voit en ce projet une nécessité de jouer grandement la carte de l’intercommunalité. Les discussions semblent être en bonne voie notamment avec la commune de Voh. Les communes participeront à hauteur de 6,5 Millions de FCFP chacune. Cette manne financière va notamment permettre d’embaucher de nouveaux gardes champêtres.
Trouver des solutions contre les actes de délinquance
Avec un peu plus de 8000 habitants, l’aménagement de la commune de Koné a complètement bouleversé le paysage. L’arrivée de nouvelles populations a créée de nouveaux besoins et les faits de délinquance se sont multipliés, en matière d’insécurité routière notamment « Sur Koné, nous avons énormément d’accidents de la route », confie l’édile de la commune, « Aussi le week-end, la consommation d’alcool est très importante ce qui génère souvent des troubles à l’ordre public. Nous avons connu l’an dernier notre premier braquage et des meurtres. Nous nous devons d’agir le plus rapidement possible ». Cette fourrière fait parti des outils proposés par les groupes de réflexion du CLSPD, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de la commune. « Nous avons pu réaliser un diagnostic avec un cabinet d’expertise », souligne Joseph Goromido, le maire de Koné, « il s’agissait de nous décrire les différents phénomènes sur la commune. On en dénombre quatre aujourd’hui. Il y a la délinquance des mineurs, la sécurité routière, les violences intrafamiliales et les phénomènes d’addictions ». Des groupes de travaux ont été créés en ce sens pour trouver des solutions. En plus du projet de fourrière, la collectivité municipale a déjà validé la mise en place de la vidéosurveillance.
Etendre le dispositif à d’autres communes
La Mairie de Koné a fixé déjà les limites géographiques de la règlementation. Il reste néanmoins à assurer un cadre qui doit convenir également aux gardes champêtres. La délibération pourrait être adoptée très prochainement par le conseil municipal. L’extension de cet équipement à la zone VKPP pourrait se faire également. « Une convention doit être formalisée, pour la gestion le cas échéant des gardes champêtres. Pouembout et Poya y voient un grand intérêt », confie le Maire de la commune, qui voit en ce projet une nécessité de jouer grandement la carte de l’intercommunalité. Les discussions semblent être en bonne voie notamment avec la commune de Voh. Les communes participeront à hauteur de 6,5 Millions de FCFP chacune. Cette manne financière va notamment permettre d’embaucher de nouveaux gardes champêtres.