Les services techniques de la province Nord ont remplacé le câble du bac de la Ouaième, qui a rompu avec la force du courant. Le reportage de Marguerite Poigoune ce vendredi, au 5e jour de blocage après le passage du cyclone Uesi.
Depuis près de cinq jours, les passeurs de bac sont submergés d’appels téléphoniques. Ce vendredi, Fabrice Bouanehotte était de permanence. « Il y a des gens qui viennent de Nouméa et qui sont obligés de faire demi-tour », assure le professionnel. À quelques mètres de la guérite où Fabrice, fait sa pause casse-croûte, le bac grince sur l’une des rampes en béton alentours. En attendant, il explique la situation aux automobilistes et dépanne même, avec un petit bateau, les habitants de Hienghène pour les urgences.
« Pour les soins, on est obligé d’aller chercher les gens et les infirmières libérales, si elles ont besoin on les fait traverser », poursuit technicien de permanence.
Cinq jours sans pouvoir passer, c’est beaucoup trop, s’insurge de son côté Thérèse Thovet. Elle fait partie de ceux qui ont été transportés sur l’autre berge, dans la petite embarcation des passeurs de bac. Cette habitante de Panié avait besoin de soins médicaux, réalisés au village. « J’avais des rendez-vous au dispensaire. Là c’est trop au bout de cinq jours sans bac, les riverains on est embêtés, le bac pour nous, c’est la route ».
La puissance du courant et les embâcles ont eu raison du câble reliant les deux berges de la Ouaième. L’appareil a besoin d’un câble de 300 mètres, afin de pouvoir reprendre du service. Il est de retour à la normale depuis ce samedi matin.
Le reportage radio de Marguerite Poigoune :
Soins médicaux
« Pour les soins, on est obligé d’aller chercher les gens et les infirmières libérales, si elles ont besoin on les fait traverser », poursuit technicien de permanence.
Cinq jours sans pouvoir passer, c’est beaucoup trop, s’insurge de son côté Thérèse Thovet. Elle fait partie de ceux qui ont été transportés sur l’autre berge, dans la petite embarcation des passeurs de bac. Cette habitante de Panié avait besoin de soins médicaux, réalisés au village. « J’avais des rendez-vous au dispensaire. Là c’est trop au bout de cinq jours sans bac, les riverains on est embêtés, le bac pour nous, c’est la route ».
La puissance du courant et les embâcles ont eu raison du câble reliant les deux berges de la Ouaième. L’appareil a besoin d’un câble de 300 mètres, afin de pouvoir reprendre du service. Il est de retour à la normale depuis ce samedi matin.
Le reportage radio de Marguerite Poigoune :
Hienghène bac de la Ouaième reportage