Sur la côte Est, certains agriculteurs font le triste constat des dégâts engendrés sur leur production par le papillon piqueur. Rencontre avec l’un d’entre eux dans la vallée de Houaïlou.
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« En l’espace d’une semaine, les orangers étaient à terre… en une semaine seulement, il ne restait plus une seule orange ! ». Joé-Louis Voisin, agriculteur de la vallée de Houaïlou accuse le coup : dans son verger de 435 arbres fruitiers, les trois-quarts de sa production ont été emportés par le papillon piqueur.
Triste constat que le professionnel réalise, après le passage du papillon piqueur, Eudocima Fullonia. Un prédateur nocturne, difficile à combattre et qui fait des ravages sur l’ensemble du Caillou explique Aymerick Clavel, technicien à Arbofruits. « Cette année, tous les agrumes ont été piqués. La pomme cythère, la papaye mais aussi le fruit à pain. En 2020, les attaques du papillon piqueur ont impacté le pays du Nord au Sud, même jusqu'aux lles ».
Une mauvaise nouvelle pour sa production, qui n'entache toutefois pas la volonté du professionnel passionné, qui espère assister à l'élaboration dans les années à venir, d'une solution pérenne.
Sur l’ensemble de la commune de Houaïlou, la perte de production fruitière due au papillon piqueur est estimée à vingt tonnes.
Le reportage de Marguerite Poigoune :
Ça fait mal, c’est le seul revenu que l’on a… tout est par terre - Joé-Louis Voisin, agriculteur situé à Karovin dans la vallée de Houaïlou.
Triste constat que le professionnel réalise, après le passage du papillon piqueur, Eudocima Fullonia. Un prédateur nocturne, difficile à combattre et qui fait des ravages sur l’ensemble du Caillou explique Aymerick Clavel, technicien à Arbofruits. « Cette année, tous les agrumes ont été piqués. La pomme cythère, la papaye mais aussi le fruit à pain. En 2020, les attaques du papillon piqueur ont impacté le pays du Nord au Sud, même jusqu'aux lles ».
Filets
Pour protéger ses fruits des prédateurs, l’agriculteur de la vallée de Houaïlou a placé des filets sur une vingtaine de ses arbres fruitiers. Une méthode qui lui a permis de sauver une partie de sa production, même si la solution est partiellement efficace. Car l'insecte prédateur arrive parfois à atteindre les fruits, malgré le filet.Une mauvaise nouvelle pour sa production, qui n'entache toutefois pas la volonté du professionnel passionné, qui espère assister à l'élaboration dans les années à venir, d'une solution pérenne.
Sur l’ensemble de la commune de Houaïlou, la perte de production fruitière due au papillon piqueur est estimée à vingt tonnes.
Le reportage de Marguerite Poigoune :
Reportage papillon piqueur Houaïlou