Le minéralier qui a accosté à la mine Ballande de Monéo est arrivé du Sud du Japon mardi matin. Il a suscité quelques interrogations sur le coronavirus pour les habitants de Houaïlou et des environs.
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Un médecin est monté à bord pour prendre la température de la trentaine d’hommes d’équipage. Florent Eurisouké, lanceur d’alerte, rappelle l’importance d’un contrôle sanitaire auprès des autorités compétentes.
"Aujourd'hui, nous avons le devoir de créer un bouclier sanitaire efficace autour de ce sujet qui est très préoccupant pour l'OMS et pour le gouvernement calédonien. Aujourd'hui, il y a une préconisation suivie à la lettre par notre gouvernement et par l'OMS mais sachant qu'en Nouvelle-Calédonie, dans chaque site où ont lieu des arrivées potentielles de coronavirus, il y a une spécificité locale, des spécificités régionales et c'est important qu'elles émergent de manière à mettre un vrai cadenas de partenariat avec toutes les populations locales, qui vivent dans ces espaces concernés"
Il se dit rassuré mais totalement satisfait. "Les craintes sont justifiées dans la mesure où le minéralier vient accoster directement. On s'est mis d'accord pour que mardi, le médecin fasse son tour, fasse les opérations de contrôle et que la douane ou le SIVAP fassent leur boulot normalement "
Contacté par la rédaction, le chef du centre minier de Monéo n’a pas souhaité répondre, il souhaite garder son droit de réserve.
"Aujourd'hui, nous avons le devoir de créer un bouclier sanitaire efficace autour de ce sujet qui est très préoccupant pour l'OMS et pour le gouvernement calédonien. Aujourd'hui, il y a une préconisation suivie à la lettre par notre gouvernement et par l'OMS mais sachant qu'en Nouvelle-Calédonie, dans chaque site où ont lieu des arrivées potentielles de coronavirus, il y a une spécificité locale, des spécificités régionales et c'est important qu'elles émergent de manière à mettre un vrai cadenas de partenariat avec toutes les populations locales, qui vivent dans ces espaces concernés"
Les craintes de la population
Des réunions se sont tenues avec la population et les différents responsables dont Gilbert Assawa, chef de la tribu de Bâ et des environs. " Beaucoup de gens se posaient la question chez moi, avant même les employés, que le minéralier vient accoster alors même que partout ailleurs le chargement se fait par chaland, il est stationnaire à quelques centaines de mètres de la côte parfois. Comme c'est un lieu de passage pour aller à la pêche, il vient du Sud du Japon et ça fait peur"Il se dit rassuré mais totalement satisfait. "Les craintes sont justifiées dans la mesure où le minéralier vient accoster directement. On s'est mis d'accord pour que mardi, le médecin fasse son tour, fasse les opérations de contrôle et que la douane ou le SIVAP fassent leur boulot normalement "
Contacté par la rédaction, le chef du centre minier de Monéo n’a pas souhaité répondre, il souhaite garder son droit de réserve.