L’exposition sur le Lapita fait étape à Koné

Exposition lapita au centre Pomémie, janvier 2019.
Jusqu’au 26 février, le centre culturel de Pomémie met en valeur l’exposition Lapita sur le premier peuplement en Nouvelle-Calédonie. En plus des panneaux, des pièces anciennes et des objets d’art accompagnent cette exposition. 
L’exposition «Migration du Lapita» est le résultat d’un travail minutieux réalisé par l’Institut d’archéologie et le Musée maritime. Elle retrace le peuplement de la Nouvelle-Calédonie par cette civilisation austronésienne. Un parcours historique et détaillé, reconstitué sur plusieurs panneaux avec des dates clés. 
 

Depuis Taïwan

«Dans cette exposition, on remonte à 3000 avant Jésus-Christ», indique Pélagie Nérhon, la directrice du centre culturel de Pomémie. «Cette date marque le début du peuplement austronésien, avec le départ de Taïwan de cette population pour se rendre dans le Pacifique et rejoindre la Nouvelle-Calédonie.»
 

Pédagogiques

Visible depuis décembre et jusqu’au 26 février, cette exposition est affichée sur des panneaux. Des supports pratiques et accessibles au plus grand nombre. Les légendes et les descriptifs sont surtout très pédagogiques. 
 
L'un des objets présentés en accompagnement.
 

Tessons et poteries

A défaut d’objets d’accompagnement, des pièces anciennes et des objets d’art ont été apportés par des collaborateurs du centre. «Certains sont anciens. Nous avons des tessons de poteries qui ont été prêtés par Glenn Bernanos, de sa propriété de Témala», souligne la directrice. «Nous avons également des objets d’art des artistes de la province Nord, comme Julien Boahoumé-Arhou qui nous a fait des poteries avec des motifs lapita.»
 

Lien avec l'histoire de Koné

Le choix d’accueillir cette exposition au centre culturel de Pomémie n’est pas anodin. Le peuplement de Koné est inévitablement lié à l’histoire du Lapita sur le site emblématique de Foué. «On connaît tous le site de Hapetra, plus connu sur le nom de Foué. C’est un site classé au patrimoine de la province Nord et du pays», ajoute Pélagie Nérhon. «Nous pouvons y voir les traces de ces vestiges et des tessons de poteries.» 
Zoom sur dix-sept familles calédoniennes
Une autre exposition temporaire est à découvrir en parallèle au centre culturel de Koné. Intitulée «Hommage 3» et passée par la Maison Higginson de la ville de Nouméa, elle retrace l’histoire de dix-sept lignées calédoniennes à travers des documents anciens. Jusqu'au 28 février, les visiteurs peuvent ainsi découvrir les origines des familles Chautard, Kabar, Arsapin, Henriot, Komornicki ou Delrieu.