L’antenne de la brigade de prévention de la délinquance juvénile de Koné
Elle a été créée le 1er octobre 2018. C’est l’une des mesures nouvelles de la stratégie de lutte contre la délinquance.La BPDJ de Koné est composée de six gendarmes dont quatre sont Calédoniens. Elle complète la BPDJ de Nouméa dont elle dépend. Elle a pour objectif la lutte contre le basculement des mineurs dans la délinquance, ainsi que la lutte contre la récidive.
L'antenne BPDJ a sur le Nord les mêmes missions que la BPDJ Nouméa sur le reste de la Nouvelle-Calédonie, à savoir des actions en direction de la jeunesse, en :
- Instaurant un dialogue et des contacts réguliers avec les mineurs en et hors milieu scolaire sur des problématiques les concernant
- Par des interventions programmées de prévention dite « primaire », mais aussi réactives à une situation ou un événement, plus ciblées.
En 2018, la province Nord a connu, sur la quasi-totalité des agrégats statistiques pertinents, une évolution plus défavorable que la moyenne du territoire.
Pour ces différentes infractions, la part des mineurs atteint des niveaux inquié- tants : près d’1 mis en cause sur 2 pour des faits de cambriolages et environ 1/3 des mis en cause pour des faits de vols de véhicules.
Je note enfin que la part de la province Nord dans le total de la délinquance en zone gendarmerie a tendance à augmenter, pour passer de 25,71% en 2017 à 27,31% en 2018.
Thierry Lataste, le haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie
29 interventions en milieu scolaire et 19 hors milieu scolaire
L'antenne a réalisé à ce jour, 29 interventions en milieu scolaire, sensibilisant 451 mineurs, et 19 hors milieu scolaire, soit 641 jeunes.
Sa création a également permis à la BPDJ de Nouméa de concentrer ses actions sur Nouméa et le Grand Nouméa.
La démarche de la BPDJ, comme l’ensemble de la stratégie de lutte contre la délinquance s’inscrit dans une volonté de partenariat renforcé. Des projets sont ainsi en cours avec différents partenaires, sur les addictions et le harcèlement, ainsi qu'en lien avec le tribunal.
Le peloton motorisé de koné (PMO)
Dans son discours, Thierry Lataste a rappelé les tristes records en matière d’insécurité routière :"52 morts en 2018 (11 en province Nord), un chiffre 4 fois supérieur à la moyenne nationale, en province Nord, comme sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Surtout, cette réalité n’a pas évolué depuis 20 ans."
Pour combattre ce fléau, les forces de l’ordre ont reçu pour consignes de consacrer une part croissante de leur activité opérationnelle à la répression des délits routiers.
Le PMO de Koné, permet désormais à la Province Nord de bénéficier de la présence permanente de 6 militaires entièrement dédiés à la police de la route.
Insécurité routière avec un objectif d’une diminution de 30% du nombre de tués d’ici 3 ans
Le haut-commissaire a rappelé que dans le domaine de la sécurité routière, l’objectif est d'atteindre une diminution de 30% du nombre de tués d’ici 3 ans, en faisant l’économie de mesures impactantes et impopulaires.
Comment ?
- la réduction de la vitesse autorisée,
- la mise en place de contrôles automatisées, ou encore
- la mise en place de fourrières en nombre suffisant sur l’ensemble du territoire.