Deux mois après le congrès d'Amoa, le Palika tenait aujourd'hui une assemblée générale à Koné. Au programme de ce rendez-vous, le troisième référendum et bien sûr le dossier de l'usine du sud.
Une assemblée générale pour faire le point. C’est que depuis le 13 novembre 2020 et le dernier congrès, l’actualité a fait bouger les lignes. 2021 est là et la victoire au troisième référendum demeure évidemment la priorité pour le Palika. Mais le dossier usine du Sud et l’agitation qu’il a créée pourrait avoir changé la donne. « Attention à ce qu'on fait pour éviter de casser les acquis. Tous ceux qui, à un moment, se sont mobilisés pour le Oui, et qui, de par les actions ou par les exactions que l'on fait, finissent par s'interroger sur la pertinence de ce que l'on fait », détaille Charles Washetine, porte-parole du Palika.
Poursuivre le dialogue
Et si le contexte a bougé, la foi en la doctrine nickel, elle, n’est pas remise en cause. Le modèle qui prévaut reste celui de KNS. « C'est l'exemple de l'Usine du Nord. Avec toute la doctrine qui a précédé à sa création. C'est ce schéma-là qu'on voudrait qui soit appliqué. Non seulement pour la reprise de Vale, mais aussi pour la SLN. »
Quoiqu’il en soit, pas question de renoncer au dialogue. Un élément permanent de la stratégie de conquête du Palika, selon son porte-parole. Charles Washetine qui a également confirmé que le parti souhaitait l'organisation d'un référendum au plus tôt. Et donc que les élus du congrès le demande dès le mois d'avril, comme le prévoit l'accord de Nouméa et la loi organique.
Le reportage de Bernard Lassauce, Brice Bachon et Camille Mosnier :
Le compte rendu avec Bernard Lassauce :