Depuis le début du mois de mars, la Bibliothèque Bernheim de Koné a décidé de relayer cet événement national, qui fête cette année ses vingt ans d’existence. L’occasion rêvée pour les bibliothécaires de mettre en valeur la poésie et les auteurs.
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A l’entrée de la bibliothèque de Koné, les ouvrages d’auteurs calédoniens et métropolitains remplissent les tables d’exposition. Nicolas Kurtovich, Déwé Gorodey, Luc Camouï, la collection d’œuvres poétiques donne l’envie d’une totale évasion. Les bibliothécaires ont souhaité mettre en valeur ce fonds littéraire, très peu exploité. « L’idée de Karine Poigoune, la responsable de cette exposition, est d’exploiter ce genre littéraire afin de les découvrir ou les redécouvrir », assure Morgane Goromoédo, l’attachée de conservation et responsable de la structure. « Pour cela, nous profitons des vingt ans du printemps des poètes pour sortir ces ouvrages et les mettre en valeur. Ce sont des ouvrages que l’on peut consulter sur place ».
Cette année, pour marquer cette vingtième édition du printemps des poètes, le thème est placé sous le signe de la beauté. Les poésies réalisées viendront garnir l’arbre sans feuilles installé au sein de la bibliothèque, et pourront être lues par l’ensemble des visiteurs.
Un genre littéraire délaissé
La poésie, c’est l’art du langage à travers les vers. Une écriture courte et intacte où la force des mots et de l’émotion donne le pouvoir de s’évader de son quotidien en se délectant de textes authentiques et uniques. Un genre littéraire qui aujourd’hui, a évolué à travers le slam, mais qui ne fait pas beaucoup recette auprès des maisons d’éditions. « On va dire qu’ici au sein de la médiathèque, ce genre littéraire n’a pas vraiment la cote », assure la responsable de la Bibliothèque de Koné. « C’est également le cas chez les éditeurs. Celui qui se lance aujourd’hui dans l’édition d’ouvrages poétiques peut prendre parfois des risques ».Le public invité à écrire
En plus des ouvrages en consultation, le public peut également s’exercer à l’écriture d’une poésie. « L’objectif est de faire participer le visiteur à l’événement. Sur la table de la sélection, les lecteurs pourront trouver un endroit où ils pourront laisser libre court à leur envie de poésie et écrire des textes. Quelques mots, histoire de nous le faire partager », indique Morgane Goromoédo, l’attachée de conservation.Cette année, pour marquer cette vingtième édition du printemps des poètes, le thème est placé sous le signe de la beauté. Les poésies réalisées viendront garnir l’arbre sans feuilles installé au sein de la bibliothèque, et pourront être lues par l’ensemble des visiteurs.