Un vide-grenier « spécial rentrée » du côté de Koné

Le troisième vide-grenier de l'année organisé par les conseils de quartier de la commune a séduit près de deux-cent visiteurs ce samedi. Tous sont venus dénicher de bonnes affaires, à l'approche de la rentrée. 
Dans une semaine, Laurélia fera sa rentrée au collège de Koné. Avec sa maman, elles sont venues dénicher des occasions, à l'occasion du troisième vide-grenier de la commune. Pantalon pour le sport, chaussures à 500 francs cfp... au cœur des vingt-deux stands, il y en a pour tous les goûts. Isabelle Bernanos, à la tête de l'un des stands, a vidé tous ses placards pour offrir un maximum de choix. « Du bébé, de la naissance jusqu'à 24-36 mois, de l'adulte homme et femme et de l'ados fille », proposés à bas prix.

Louis Wamalo et Leïla, sont quant à eux des habitués de l'événement auquel ils participent tous les mois. Samedi matin, en à peine deux heures, Louis a vendu la quasi-totalité de ses produits. « Surtout des vêtements pour la rentrée, des cahiers, des choses faciles à acheter et moins chères », explique le vendeur.
 

Partage


Pour certains, c'est aussi l'occasion de venir en famille. Solange Poinine est accompagnée de ses soeurs, filles, nièces et petits enfants, afin de tenir pour la première fois un stand. « Ça permet de rencontrer d'autres personnes », témoigne la commerçante du jour. 

Des rencontres chapeautées d'une main de maître par Juanita Chiara, qui les organise depuis près de cinq ans sur la commune. Pour la professionnelle, ces rendez-vous riment surtout avec partage. « On retrouve beaucoup d'humanité, d'aide, d'entraide. Il y a un espace don à chaque fois, les gens peuvent y mettre ce qu'ils veulent ou se servir s'ils n'ont pas trop les moyens. Il y a des choses que l'on ne veut pas jeter, car elles peuvent encore servir et avoir une seconde vie ».

Pour ce troisième vide-grenier de l'année, par moins de 200 personnes sont venues trouver de bonnes affaires. Si vous avez manqué la rencontre, rendez-vous samedi prochain, au village de Koné.

Le reportage de Camille Mosnier et Mathieu Niewenglowski :
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