Henri Poani fait partie de la toute première génération d’internes, à Koné. Entre 1975 et 1981, il a grandi et évolué à l’internat de Koné pendant six ans. Ce mercredi 1er novembre, à l’occasion des 50 ans de l'internat, il raconte et transmets son histoire aux jeunes internes. Des élèves à l’écoute du récit de leur aîné.
“Cet établissement est un patrimoine"
Les générations se succèdent, au fil du demi-siècle d’existence de l’internat. Témoin de cette page d’histoire, Francine Naouna, éducatrice à ses débuts en 1995, devient directrice en 2019.
Avec 160 enfants à gérer. “Cet établissement est un patrimoine. Il a participé à la construction du pays, de ses hommes politiques, ses personnalités, ses dirigeants ou encore responsables de collectivités. On est fiers d’être aujourd’hui à l’internat de Koné, et de contribuer pour les générations à venir”, détaille la directrice.
Des jeunes générations qui se rendent compte de l’impact positif de l’internat sur leur vie présente, et celle qu’ils construisent pour l’avenir. “Ils nous apprennent à suivre les règles de vie”, explique Maïrouma, interne à Koné.
Une journée célébrée autour de danses, chants, et de partage en famille. Des internes de Houaïlou et Ouégoa sont aussi venus fêter l’événement. Parmi tous ces jeunes figurent probablement les parents de demain, qui fêteront peut-être à leur tour, l’internat de Koné dans 50 ans.