À voir tous ces enfants en kimono, c'est presque impossible à croire. Et pourtant, il y a deux ans, le judo club de Koné n'avait plus de professeur. Une vingtaine de licenciés continuaient tout de même à s'entraîner. Et puis Margaux Meyer et Adelin Spick sont arrivés. En mission pour deux ans à Koné, ces judokas ont redonné vie au club.
47% de filles
Plus de cent élèves, de tous âges, s'y entraînent désormais. Le club vient même de recevoir le label de bronze de la fédération française de judo, une récompense pour les engagements pris. "La formation des entraîneurs, le projet pédagogique, le nombre de licenciés", la proportion de filles, explique Adelin Spick, le président de l'association. Les filles représentent 47% des judokas. C’est l'une d'elles qui va désormais dispenser les cours, les deux entraîneurs étant sur le départ.
Objectif : développer la pratique à l'école et en tribus
Ceinture noire depuis 2018, Laure-Line Lafille pratique le judo depuis qu’elle a 5 ans et suivra une formation à distance dès septembre pour obtenir un brevet professionnel. Elle envisage déjà de développer le judo dans les écoles et en tribus.
La Nouvelle-Calédonie compte quatorze clubs, dont trois en sommeil et seulement un actif en dehors du Grand Nouméa. Son dynamisme pourrait redonner des couleurs à la pratique en Brousse.