Du Grand Nouméa à la zone VKP, on a tenté d'admirer le phénomène. A savoir la ponte du corail, ce spectacle rare visible une seule fois dans l'année, quelques jours après la pleine lune, quand la température du lagon monte. Exemple jeudi 2 novembre, dans le Nord. A 21 heures, le club Tu Koohnê plongée s'apprête à tenter sa chance. Avec cinq amis qui vivent leur première plongée de nuit, encadrés par deux plongeurs expérimentés, tous équipés de lampe.
"J'ai trouvé ça fou"
Après une heure trente à naviguer sous l'eau, "pas de ponte du corail pour ce soir", conclut Sébastien Beau, le responsable du club. "Je ne pense pas que l'eau soit assez chaude." Mais la biodiversité calédonienne en a encore mis plein les yeux. "C'était génial, commente Mathilde Grégoire Kieffer, et j'avais l'impression d'être sur une autre planète, parce qu'on est encore plus désorienté que quand il fait jour. Je faisais beaucoup plus attention aux sons, aussi. J'ai trouvé ça fou." "On se sent dans un espace-temps complètement différent, observe Marietta Baty. Le temps, aucune notion. L'espace, aucune notion. On ne voit pas plus loin que le faisceau de sa lampe."