Depuis lundi, à Kouaoua, les habitants de la tribu de Mea entravent l'accès à la mine SLN du même nom. Ils demandent à être davantage pris en compte dans les embauches.
Barré, l'accès à la mine Mea. Par ce blocage en cours depuis le lundi 17 mai, les habitants de la tribu voisine demandent à être davantage pris en considération dans les embauches qui concernent le centre SLN de Kouaoua. Même chose dans les attributions de marché. Ça paraît normal, disent-ils, étant donné que la mine exploitée se trouve au-dessus de chez eux. D'ailleurs, soulignent les protestataires, cela avait été stipulé dans un protocole d'accord de 2013, appelé protocole d'accord de Soupir.
Pour une rencontre sur place
Les habitants de Mea réclament une rencontre, sur place, avec le directeur général du Nickel, le directeur des mines et les syndicats représentés au centre SLN de Kouaoua. Une tentative de réunion a eu lieu lundi, mais tout le monde n'était pas représenté. C'est par courrier que le directeur de la SLN s'est dit ouvert à la discussion, et prêt à se rendre à Kouaoua la semaine prochaine.
Activité suspendue
Il demande la levée du blocage afin de discuter dans un climat serein. Mais les habitants ne dégageront pas l'accès, répondent-ils, tant qu'il n'y aura pas eu cet échange avec tous les acteurs concernés. En attendant, pas d'activité sur le site de Mea, ni dans les bureaux administratifs du bord de mer. Les gens de la tribu, eux, se mobilisent depuis la maison commune.
Le reportage de Marguerite Poigoune :
Blocage de la mine Mea