Kouaoua exprime son ras-le-bol de la délinquance

Réunion dans le centre administratif de Kouaoua.

Kouaoua garde ses services publics fermés pendant deux jours. Comme à Houaïlou, la mairie veut exprimer un ras-le-bol des violences, dégradations, vols et agressions, qui touchent notamment des enseignants et des soignants. Une réunion s'est tenue ce mardi au centre administratif. Compte-rendu.

Un peu plus de 70 personnes ont assisté à la réunion qui s'est déroulée mardi matin, au centre administratif de Kouaoua. Des élus municipaux, le personnel médical, les gendarmes, l'équipe éducative de l'école de Faja, des représentants des sociétés minières qui opèrent dans la commune... Il y avait aussi des habitants des tribus et des coutumiers

Gilbert Assawa et Camille Mosnier étaient là :


Ecoutez aussi le compte-rendu de Marguerite Poigoune :

Kouaoua en a assez de la délinquance

 

Pour des actions communes

Il s'agissait, lors de cette réunion convoquée par le maire, de rassembler les forces vives de Kouaoua. Et de mettre en place des actions commune face à la recrudescence des actes de délinquance. L'enjeu est aussi de sensibiliser la population afin de préserver les services. 

 

Un comité de veille réactivé

«Alors, comment fait-on pour donner confiance aux gens qui viennent travailler dans notre commune ?», a demandé un père de famille. C'est la responsabilité des parents, avant les coutumiers, ont soulevé certains dans le public. Il a été décidé de relancer un comité de veille, qui existait déjà. Sa mission : regrouper ces forces vives, et mettre en place des actions pour occuper les jeunes. Il devra se structurer dans les prochains jours.  

L'OPT explique que l'agence restera fermée jusqu'à jeudi matin, «en signe de solidarité».

 

Services fermés

Rappelons que la mairie de Kouaoua a initié deux jours de «ville morte», mardi et mercredi, suite au vol de véhicule subi par une nouvelle enseignante. Les services municipaux restent fermés, de même que l'école de Faja qui scolarise 156 élèves, et l'agence OPT «en guise de solidarité avec la commune». Mardi matin, le centre médico-social continuait à fonctionner. Mais des membres du personnel ont participé à la réunion.