Les communes du Nord s’adaptent, elles aussi, pour faire face à cette crise sanitaire. A Koumac, ce sont les gardes-champêtres qui vont au contact de la population pour délivrer des messages préventifs et rappeler les règles de confinement.
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En ces temps de confinement, les deux gardes-champêtres de Koumac arpentent le village pour voir si les familles rentrées récemment se portent bien et si les règles de quatorzaine sont bien respectées.
« Ils respectent bien le confinement, ils restent chez eux. Les réunions en famille, il n’y a plus comme d’habitude, les coutumes et tout » explique Rosa Poumali, habitante de la tribu.
D’autres dépliants sont distribués et affichés sur les abribus. L’occasion de discuter avec la population et faire de la pédagogie.
« On fait beaucoup de prévention avec les automobilistes. On essaye de leur dire qu’il faut sortir que vraiment en cas de nécessité absolue » explique Henrik Rieu, garde-champêtre à Koumac. « Après, on rencontre beaucoup de gens qui vont au travail. Comme ça continue, il y en a beaucoup qui sortent pour le travail ».
Les gardes-champêtres poursuivent aussi leurs actions avec la gendarmerie pour contrôler les attestations de déplacement.
Le reportage à Koumac de Brigitte Whaap
« Une épée de Damoclès »
« Franchement, jusqu’à dix jours, j’étais un peu angoissée. Après, je me dis qu’on est au douzième, ça va, ça devrait bien se passer » confie cette dame rentrée de voyage il y a douze jours avec sa famille. « Et puis je vis avec mes parents, je craignais surtout pour eux parce qu’ils ont une insuffisance pulmonaire un peu tous les deux, c’est des anciens fumeurs. On attend, on a l’impression d’avoir une épée de Damoclès au -dessus de la tête ».Expliquer les règles à la population
Les gardes-champêtres distribuent des dépliants qui expliquent les gestes barrières à adopter. Comme à la tribu de Pagù où les habitants changent aussi leurs habitudes.« Ils respectent bien le confinement, ils restent chez eux. Les réunions en famille, il n’y a plus comme d’habitude, les coutumes et tout » explique Rosa Poumali, habitante de la tribu.
D’autres dépliants sont distribués et affichés sur les abribus. L’occasion de discuter avec la population et faire de la pédagogie.
« On fait beaucoup de prévention avec les automobilistes. On essaye de leur dire qu’il faut sortir que vraiment en cas de nécessité absolue » explique Henrik Rieu, garde-champêtre à Koumac. « Après, on rencontre beaucoup de gens qui vont au travail. Comme ça continue, il y en a beaucoup qui sortent pour le travail ».
Les gardes-champêtres poursuivent aussi leurs actions avec la gendarmerie pour contrôler les attestations de déplacement.
Le reportage à Koumac de Brigitte Whaap