Rendez-vous incontournable du Grand Nord, la Foire remet une fois de plus ses animaux à l’honneur, entre courses de chevaux et concours bovins.
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La Foire de Koumac reste plus que jamais la grande fête du cheval, avec ce samedi, une épreuve attendue et spectaculaire : la course des collines. Elle célèbre la dextérité des cavaliers sur terrain accidenté.
Ce sprint d’à peine une minute est un condensé de virages et d’accélérations, où l’accident n’est jamais bien loin. C’est « une course difficile avec de bons chevaux et de bons cavaliers », confie Larryson Martin, originaire de Ouégoa et vainqueur de cette édition 2019, avec un temps de 54 secondes pour environ 600 mètres de course.
Les chevaux qui y concourent sont habitués aux courses de stock qui sont organisées toute l’année. Pour les monter, il faut avoir le coeur bien accroché. Francis Garnier, éleveur retraité, distille ses conseils : « il ne faut pas retenir le cheval, il faut pousser et avoir un cheval qui a le pied sûr ».
Les reportages de Gilbert Assawa et David Sigal
Ce sprint d’à peine une minute est un condensé de virages et d’accélérations, où l’accident n’est jamais bien loin. C’est « une course difficile avec de bons chevaux et de bons cavaliers », confie Larryson Martin, originaire de Ouégoa et vainqueur de cette édition 2019, avec un temps de 54 secondes pour environ 600 mètres de course.
Les chevaux qui y concourent sont habitués aux courses de stock qui sont organisées toute l’année. Pour les monter, il faut avoir le coeur bien accroché. Francis Garnier, éleveur retraité, distille ses conseils : « il ne faut pas retenir le cheval, il faut pousser et avoir un cheval qui a le pied sûr ».
Une foire sans les éleveurs du Nord
Du côté des bovins, l’absence d’éleveurs du Nord à cette 27e édition de la Foire de Koumac pose question. C’est sans eux que ce sont tenus les concours où les animaux ont été « notés sous différents critères morphologiques, que ce soit musculaire ou squelettique, et des aptitudes fonctionnelles, comme l’aplomb pou le déplacement », détaille, Pierre Arnoux, technicien de l’Upra bovine. Le vieillissement de la profession inquiète lui aussi : les éleveurs calédoniens ont une cinquantaine d'années en moyenne.Les reportages de Gilbert Assawa et David Sigal