L’un des trois palangriers flambant neufs d'Armement du Nord a pris la mer ce vendredi, depuis Koumac. A son bord : six marins qui ont embarqué pour une campagne de 12 jours.
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Construit sur un chantier des Sables d’Olonne, en Vendée, le Saint-Michel a d’abord testé l’ensemble des équipements à bord avant de prendre le large pour douze jours de pêche, au départ de Koumac, son port d’attache. Une fois le matériel vérifié et les 5 tonnes de glace embarquées pour la conservation du thon, le capitaine et son équipage espèrent maintenant que le poisson sera au rendez-vous. « En moyenne, on peut faire cinquante prises et si ça pêche bien, presque une centaine par jour », indique Angélo Daye, le capitaine du navire.
Le Saint-Michel devrait rentrer de campagne au début du mois d’août.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal
Plus léger
Equipé de soixante kilomètres de ligne mère, ce palangrier est beaucoup plus léger grâce à sa conception en aluminium, mais aussi plus économe en énergie. Sur le papier, le Saint-Michel et ses sister-ships, le Saint-Gabriel et le Saint-Raphaël, devraient consommer 30 % de gasoil en moins que les palangriers classiques en acier. Une économie non négligeable pour l’armateur Armement du Nord, récente joint venture d’Amsud (Pescana) et de Nord Avenir. « Quand je pousse le bateau à 1 200 tours, je suis déjà à 8 nœuds. C’est pas mal ! On économise en carburant, confirme Angélo Daye. En revanche, il y a pas mal de prise au vent. Donc pour rentrer dans une digue comme celle (de Pandop), il faut bien anticiper et regarder la manœuvre. »Des avantages pour l’équipage
Situé à 400 km de Nouméa, Koumac est plus proche des zones de pêche. En théorie, cet avantage devrait aussi profiter à l’équipage qui bénéficiera de deux jours supplémentaires par campagne. Autre bonne nouvelle pour les matelots, le navire a été conçu sur-mesure, avec un confort accru pour les marins, grâce à l’expérience accumulée au fil des campagnes. « Les matelots sont bien installés, le carré est grand », observe le capitaine. Enfin, dernier argument à l'avantage des marins -originaires de Belep en majorité- : ils n’auront qu’à sauter sur le Seabreeze pour rentrer chez eux au retour de leur pêche.Le Saint-Michel devrait rentrer de campagne au début du mois d’août.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal