L’Association Patrimoine et Histoire de Voh dénonce la gestion du dépotoir du village par le SIVOM VKP. Depuis plusieurs mois, elle constate une dégradation des conditions de traitements des déchets qui pourrait, selon elle, devenir néfaste pour l’environnement et la santé publique.
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Des fumées toxiques néfastes pour la santé des populations, des bacs de récupérations mal adaptés et des eaux usées et autres composants, déversés dans la mangrove qui affecteraient la flore, les poissons et les crustacés... La liste des récriminations de l’association Patrimoine et Histoire de Voh est longue.
L’association relaie, avec photos à l’appui, les observations des riverains. Depuis plusieurs mois, la gestion des déchets du dépotoir se dégrade, estime t’elle. Une situation inadmissible, pour Jacques Loquet, son Président, toujours en attente de solutions, après l’envoi d’un courrier à la Province Nord et la Mairie de Voh, il y a une semaine.
Au cœur du développement de la zone, la commune de Voh, elle-aussi, doit faire face à l’arrivée de nouvelles populations. L’association estime aujourd’hui que le dépotoir actuel n’est désormais plus en capacité de gérer l’ensemble des déchets. Pour cela, elle exige des autorités une solution alternative et appliquée le plus rapidement possible.
L’association appelle également à la mobilisation des associations tournées vers l’environnement et à l’ensemble des populations VKP. Une démarche commune " pour la préservation de l’environnement et la santé publique".
Le SIVOM VKP est bien conscient du problème. Les équipes travaillent actuellement sur un projet de centre de tri dans la zone VKP mais pour l'instant "il manque des financements" assure Alexandre Maperi, le directeur du SIVOM.