Les intempéries qui touchent la Calédonie depuis fin décembre ont des répercussions sur la fréquentation touristique. Beaucoup de personnes annulent leurs réservations, notamment dans le Nord, ce qui engendre un manque à gagner pour les structures.
Annulations, reports de réservations... Pascal Tjibaou, gérant du gîte Ka Waboana à Hienghène accuse le coup. Sa structure n’est pas épargnée par les annulations liées au mauvais temps.
On a une vingtaine d'annulations depuis début janvier. On a des clients, les gens profitent quand même. Actuellement, sur les 18 hébergements, on va en avoir 9 réservés. Le mois de janvier c'est le pic. On fait 80% voire plus de taux d'occupation. Je pense que comme toutes les entreprises qui sont dans le tourisme, ce n'est pas terrible.
Savoir s'adapter
Si les visiteurs annulent leurs réservations, le gîte peut, en revanche, compter sur les entreprises engagées sur des travaux dans les environs, qui prennent des bungalows. La baisse de fréquentation touristique a commencé au début de la crise sanitaire. Et c’est un manque à gagner pour le gîte, et le gérant doit prendre des mesures. "Comme on a moins de rentrées, il faut diminuer les dépenses du coup ça veut dire diminuer les heures, réorganiser les plannings, retravailler les achats de matières premières" confie-t-il.
L’hôtel Le Tiéti à Poindimié est aussi impacté par les intempéries. Cette situation touche plus la clientèle « loisirs » et moins les professionnels qui prennent, malgré tout, des chambres. "Ces deux derniers mois, décembre et janvier, ont été perturbés. En décembre, c'était suite aux divers blocages qui ont occasionnés des craintes et puis depuis le 30 décembre, ça a eu un impact considérable" indique Yves Creveuil, le directeur de l’hôtel Le Tiéti.
Les structures touristiques, plus petites, sont durement impactées par la situation.