Elle dirige son entreprise de restauration à emporter. Emmanuelle Marlier, produit chaque jour 780 unités, du plat chaud au sandwich, en passant par les salades. Avec une salariée, elle a pu se développer en 2017 grâce à un micro crédit.
Prêt d'honneur
L'occasion d'agrandir son laboratoire entièrement équipé aux normes, pour faire face à une demande importante. "Avec cet agrandissement, on a optimisé notre espace. Optimisé notre temps, et on peut se permettre de travailler à trois et faire toutes les quantités qu’on fait tous les jours", explique la cheffe d’entreprise.
En mars 2020, lors de la première crise Covid et du premier confinement, 35% de son chiffre d’affaires s’est envolé. Pour maintenir l’activité, un prêt d’honneur lui a été accordé grâce à un plan d’urgence de l’Adie. "Ils avaient un cap relance, avec un taux d’intérêt de 0%. Donc vraiment, c’était une aubaine", assure Emmanuelle.
Micro crédit
De son côté, Élodie Birot est pépiniériste, récemment installée à son compte. Après un financement personnel il a fallu pour elle aussi, se développer. Elle a installé deux tunnels, un système d’arrosage et des minuteurs sur son terrain, afin d'accroître sa capacité de production. "C’est un tunnel de quinze mètres, qui me sert pour tout ce qui est aromates et nurserie", précise la pépiniériste.
Elle a bénéficié d'un micro crédit d’1 million 200 000 francs CFP, et d'un suivi de projet régulier de sa conseillère. Résultat : son nombre de clients est en hausse, et son chiffre d’affaires, permet à la jeune femme de pouvoir enfin vivre de son métier. "C’est quelque chose qui a permis de développer pleinement mon activité", se réjouit Élodie.
En province Nord, l’Adie a bénéficié de l’appui du ministère des Outre-mer, avec deux nouvelles agences ouvertes à Hienghène et Bourail. Depuis le début de l’année, elle a permis le financement de 819 entrepreneurs, pour une enveloppe globale de 490 millions de francs CFP.
Le reportage de Brice Bachon :