Les centres culturels de Pomémie et de Goa Ma Bwarhat se sont retrouvés ce lundi 6 mars à Koné afin de dévoiler ensemble les temps forts de cette année 2017. Une année assez particulière pour les deux structures provinciales, touchées par une diminution de budget.
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Faire des choix, c’est ce à quoi les centres culturels de Pomémie à Koné et Goa Ma Bwarhat à Hienghène se sont attachés pour dresser les grandes lignes en matière d’animations, de diffusion et d’évènements de cette année.
Pour les deux structures provinciales, les budgets ont été réduits d’un peu plus d’un million de F CFP. Comme toujours, la culture est la première a être victime de ces coupes budgétaires. « Notre objectif est de mutualiser nos moyens à l’intérieur et en dehors de la commune », souligne Jocelin Tchidopoane, le Directeur du Centre Culturel Goa Ma Bwarhat.
« Les centres culturels ont pour mission de préserver les savoirs-faires culturels », confie Pélagie Nerhon, le Directrice du Centre Culturel de Pomémie à Koné, « et la transmission auprès des jeunes et des générations à venir ».
Cia Na Ton est l’évènement de cette année 2017. Ce festival de danse traditionnelle aura lieu exceptionnellement le 7 octobre sur la commune de Ouégoa. Un évènement qui rassemblera plus de 200 danseurs. Cette fois-ci, toutes les communes du Nord ont été sollicitées dans l’apport d’une troupe de danse.
Pour les deux structures provinciales, les budgets ont été réduits d’un peu plus d’un million de F CFP. Comme toujours, la culture est la première a être victime de ces coupes budgétaires. « Notre objectif est de mutualiser nos moyens à l’intérieur et en dehors de la commune », souligne Jocelin Tchidopoane, le Directeur du Centre Culturel Goa Ma Bwarhat.
Trouver d’autres sources de financement
Les deux structures sont conscientes qu’il faut également trouver d’autres moyens de financement. « Cela va être notre cheval de bataille », poursuit le responsable du centre culturel de Hienghène, « on peut trouver également des sources de financement à l’extérieur du pays. Il faut absolument que nous ne soyons pas dépendant de l’économie du pays et des restrictions qu’ils peuvent y avoir à moyens et long termes. » Une réflexion est notamment menées sur la gratuité des actions ou des spectacles au sein des deux centres afin que le public puisse également participer à l’effort en faveur de la promotion de la culture.Valoriser nos pratiques ancestrales
Plusieurs animations ou rendez-vous marqueront cette année 2017. Ils ont en commun cette volonté de valoriser les savoirs et pratiques traditionnels mais également les langues vernaculaires autour de résidences ou d’animations avec les jeunes publics dans les écoles.« Les centres culturels ont pour mission de préserver les savoirs-faires culturels », confie Pélagie Nerhon, le Directrice du Centre Culturel de Pomémie à Koné, « et la transmission auprès des jeunes et des générations à venir ».
Cia Na Ton est l’évènement de cette année 2017. Ce festival de danse traditionnelle aura lieu exceptionnellement le 7 octobre sur la commune de Ouégoa. Un évènement qui rassemblera plus de 200 danseurs. Cette fois-ci, toutes les communes du Nord ont été sollicitées dans l’apport d’une troupe de danse.