La commune de Ouégoa compte 2118 habitants. La commune est essentiellement tournée vers l'agriculture et l’élevage. Certains aimeraient qu’elle développe son offre touristique par la mise en valeur de ses attraits.
•
Le Diahot est le seul fleuve de Nouvelle-Calédonie. Il fait 55 km de long. Pour les habitants de Ouégoa, c’est un moyen pour circuler dans la commune. Pour Richard Martin, c’est un lieu unique qu’il fait découvrir aux touristes. Il raconte des anecdotes tout au long de la balade, jusqu’à l’embouchure du Diahot. Une excursion qui se termine sur l’îlot Pam.
« On a été beaucoup impactés par les feux sur Ouégoa, donc ce qui serait bien, ce serait d’avoir un centre de secours pourquoi pas associé avec la commune de Pouébo. Pour moi, ce serait essentiel et primordial pour la population ».
Audrey Paimbou-Poumoine est étudiante à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, mais pendant les vacances, elle travaille dans les champs dans sa tribu de Bondé. Son père est également agriculteur et colporteur, un secteur qu’elle aimerait voir plus soutenu par la collectivité : « Il faut d’abord financer, soutenir les petits agriculteurs, genre mettre en place une petite coopérative agricole où dedans il y a des locations de matériel agricole, où les gens puissent innover. Dans les champs, tout est fait à la main, les champs sont secs parce qu’il n’y a pas de conduites d’irrigation, c’est parce qu’il n’y a pas ces petites structures là, des petits services de proximité qui puissent répondre aux besoins du quotidien ».
Ouégoa est le pus souvent traversée rapidement par les automobilistes. Pourtant, cette commune a des atouts à mettre en valeur, notamment son fleuve, le Diahot, et toute sa partie maritime avec ses plages et ses îlots qui valent le détour.
Le reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann
Développer le tourisme
Le tourisme est une activité encore à développer explique Richard Martin, gérant de Tara destination : « La seule structure d’accueil touristique qu’on a sur Ouégoa, c’est le camping d’Amos. On n’a pas de gîtes, on n’a pas de tables d’hôtes, donc moi j’essaye de sortir un peu de l’ordinaire et de montrer un peu les côtés attractifs, donc partie bateau, partie îlot, partie 4X4, propriété… Après, on pourrait mettre en place d’autres outils ».Un centre de secours
Pam, un magnifique îlot qui a brûlé lors des feux de décembre 2019. C’est d’ailleurs un point sur lequel Richard Martin aimerait voir évoluer la commune.« On a été beaucoup impactés par les feux sur Ouégoa, donc ce qui serait bien, ce serait d’avoir un centre de secours pourquoi pas associé avec la commune de Pouébo. Pour moi, ce serait essentiel et primordial pour la population ».
Soutenir les agriculteurs
Aujourd’hui, Ouégoa, c’est surtout l’agriculture et l’élevage. Ici, depuis quelques années, la banane est devenue un produit phare.Audrey Paimbou-Poumoine est étudiante à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, mais pendant les vacances, elle travaille dans les champs dans sa tribu de Bondé. Son père est également agriculteur et colporteur, un secteur qu’elle aimerait voir plus soutenu par la collectivité : « Il faut d’abord financer, soutenir les petits agriculteurs, genre mettre en place une petite coopérative agricole où dedans il y a des locations de matériel agricole, où les gens puissent innover. Dans les champs, tout est fait à la main, les champs sont secs parce qu’il n’y a pas de conduites d’irrigation, c’est parce qu’il n’y a pas ces petites structures là, des petits services de proximité qui puissent répondre aux besoins du quotidien ».
Ouégoa est le pus souvent traversée rapidement par les automobilistes. Pourtant, cette commune a des atouts à mettre en valeur, notamment son fleuve, le Diahot, et toute sa partie maritime avec ses plages et ses îlots qui valent le détour.
Le reportage de Brigitte Whaap et Philippe Kuntzmann
OUEGOA - MUNICIPALES 2020