Le récif corallien constitue un rempart contre la houle et protège les côtes de l’érosion. Un phénomène qui touche l’îlot Tibarama. "La mer a creusé, le sable est parti sur le corail et comme le corail a besoin du soleil pour vivre, il meurt", décrit Tein Poagnide, élève de 5e au collège Jean-Baptiste-Vigouroux, de Poindimié. Or, branchu, massif ou tabulaire, les coraux fournissent abris et nourriture aux poissons, crustacés et mollusques.
William Roman, biologiste marin et plongeur bénévole de l'association Pala Dalik, a rappelé tout cela aux collégiens pour qu'ils deviennent à leur tour des observateurs de la bonne santé du récif. Pala Dalik contribue en effet au Réseau d’observation des récifs coralliens (RORC), créé en 2003 pour assurer un suivi. Il vise à informer pour protéger cet écosystème si important pour la vie marine et humaine.
Les poissons, indices de bonne santé du corail
Pour étendre le réseau, des formations sont régulièrement organisées. Jusque dans les établissements scolaires donc. "On intervient surtout pour leur parler du récif, de l’herbier et de la mangrove. De ce qu’est un récif en bonne santé, en mauvaise santé et les principales perturbations", explique William Roman.
"On a vu plein de poissons", souligne Algret Nerhon. Un indice de bonne santé du corail, il a retenu l'information.