Marie-Claude Godard, c'est un peu la Brigitte Bardot de la côte Est. Cet amour pour les animaux a toujours été une évidence pour cette conseillère d’orientation psychologue de l’éducation nationale. Chaque jour, elle consacre du temps aux animaux en perdition.
Des actions de tous les jours
Depuis trois jours, la bénévole de l’AAAC, l'association d’assistance aux animaux du caillou, s'occupe d'un jeune chien. Une tâche devenue quotidienne pour cette amoureuse des animaux. "Quand je suis arrivée, il était complètement inanimé, ça faisait deux jours qu'il n'avait pas pu se lever. Souvent ici, les gens donnent à manger à tous les chiens en même temps donc les plus forts mangent et les plus faibles se retrouvent sur le côté" commente-t-elle.
Une fois en forme, deux options sont possibles pour le chiot : retrouver ses maîtres et leur donner des conseils pour le nourrir ou le faire adopter.
Dans son habitation au village de Poindimié, il y a trois autres chiens en pleine forme, que Marie-Claude a recueilli, mal en point. Elle accueille souvent des animaux, chez elle. Parfois les gens la contactent mais bien souvent, c'est elle qui prend les devants. "En passant en voiture, des fois je m'arrête quand je vois des chiens au bord de la route. Je vais voir les gens, je leur demande pourquoi le chien est dans cet état. J'ai toujours des paquets de croquettes dans ma voiture" explique la bénévole.
Elle prodigue conseil aux propriétaires de chiens et emmène même les animaux chez le vétérinaire quand cela est nécessaire. Elle intervient aussi dans d’autres communes de la côte Est et elle n'hésite pas à mettre la main au porte-feuille. Elle achète plus de 30 000 frs de croquettes par mois et constate souvent de la maltraitance sur les chiens.
Campagne de stérilisation
Le week-end du 10 juillet, l'association d'assistance aux animaux du Caillou organise une grande campagne de stérilisation des chiennes mais aussi des chattes, sur la commune de Poindimié. Objectif : empêcher des naissances non-désirées et donc trop d'animaux errants et malheureux. Les propriétaires qui le souhaitent doivent inscrire leurs compagnons à quatre pattes. Une trentaine de stérilisations sera réalisée par un vétérinaire; la campagne est financée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.