Le Palika tient congrès à Poindimié

Accueil des délégations à Saint-Thomas.
A son tour, le Palika réunit ses militants. Le Parti de libération kanak tient durant trois jours son quarante-cinquième congrès annuel, à Poindimié. Notamment au programme : le troisième référendum, la préparation du pays sur le plan institutionnel et l'après-Accord de Nouméa.
[MISE A JOUR AVEC REPORTAGE]

«Nous y sommes» : c’est le mot d’ordre du quarante-cinquième congrès réuni par le Palika, à Poindimié. Un clin d’œil politique à la création du parti, en 1976, dans la vallée d’Amoa, afin de porter le combat pour l’indépendance du peuple kanak. 
 

Sur trois jours

L'événement s’ouvrait vendredi matin à la tribu de Saint-Thomas. Les différentes structures devaient remonter leur synthèse dans l'après-midi. Puis la journée de samedi sera consacrée aux travaux en ateliers. L’adoption des motions et le renouvellement du bureau politique sont programmés pour dimanche.
 

Préparer

Les travaux porteront sur quatre grands axes. Le mouvement indépendantiste s'interroge sur la façon de préparer la population à une victoire du Oui lors d'un troisième référendum. Durant deux ans, avant l’échéance prévue, le travail porterait donc sur les actions à mettre en place pour faire adhérer les Calédoniens au projet d’accession à l’indépendance. 
 

Sortie de l'Accord

Autre axe de travail prévu, la préparation du pays sur le plan institutionnel, avec cette question : quelle stratégie pour 2022 ? Les militants plancheront également sur l’après-Accord de Nouméa avec l’Etat et les loyalistes. Pour le Palika, les discussions entre partenaires n’ont pas été concluantes cette année. Le Parti de libération kanak entend aussi réfléchir à la façon de «développer un portage politique cohérent de la stratégie indépendantiste pour le référendum de 2022».

Le compte-rendu au premier jour, par Gilbert Assawa et Nathan Poaouteta :