L’érosion liée à la montée du niveau de la mer dégrade le littoral à la tribu de l’Embouchure à Ponérihouen. La route est menacée. La mairie a donc, depuis 3 semaines, engagé des travaux de stabilisation du bord de mer sur une cinquantaine de mètres, avec une entreprise privée.
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Les vagues qui viennent s’écraser sur le bord de mer grignotent des centimètres de terre par an, transformant le littoral. Le niveau de la mer s’élève, et menace la route par endroit. « On constate la montée des eaux et puis la dégradation du littoral. Il y a des endroits où, si on n’intervient pas, la route va partir. » témoigne Marcel Pourouin, président du conseil des clans de la tribu. « On a recommandé à tous les gens qui étaient vers le bas de se déplacer en hauteur et c’est ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant. La partie basse du littoral, les gens qui habitaient là, ils se sont tous déplacés en hauteur. Il ne reste plus que deux maisons, et les gens de ces maisons sont en train de faire des plateformes au-dessus. »
La mairie a lancé des travaux d’aménagement du littoral. Il s’agit de stabiliser le bord de mer et la route municipale où l’érosion gagne du terrain.
« Les travaux, donc, c’est rapporter des cailloux pour renforcer la berge sur au moins 50 à 60 mètres » explique Jean Pierre Poma, le premier adjoint au maire de Ponérihouen.
D’autres zones impactées par l’érosion ont été répertoriées à Ponérihouen. Il s’agit de Tiakan et Mou. Mou, où les habitants doivent être relogés sur les hauteurs. « On a proposé de déplacer les gens derrière le collège. Le GDPL de la tribu a une parcelle derrière l’école, et ils ont fait des lots par clan. » explique Jean Pierre Poma. «Pour les travaux, on doit réhabiliter la route. La population doit mettre des piquets pour qu’on puisse faire les terrassements. »
Après l’Embouchure, des travaux de stabilisation se dérouleront à Tiakan.
La mairie a lancé des travaux d’aménagement du littoral. Il s’agit de stabiliser le bord de mer et la route municipale où l’érosion gagne du terrain.
« Les travaux, donc, c’est rapporter des cailloux pour renforcer la berge sur au moins 50 à 60 mètres » explique Jean Pierre Poma, le premier adjoint au maire de Ponérihouen.
D’autres zones impactées par l’érosion ont été répertoriées à Ponérihouen. Il s’agit de Tiakan et Mou. Mou, où les habitants doivent être relogés sur les hauteurs. « On a proposé de déplacer les gens derrière le collège. Le GDPL de la tribu a une parcelle derrière l’école, et ils ont fait des lots par clan. » explique Jean Pierre Poma. «Pour les travaux, on doit réhabiliter la route. La population doit mettre des piquets pour qu’on puisse faire les terrassements. »
Après l’Embouchure, des travaux de stabilisation se dérouleront à Tiakan.