Si certains sont encore au stade du labour, d’autres ont déjà mis en terre les semences. La culture de l’igname a changé pour certains endroits, mais d’autres ont conservé les traditions. A Pouébo, rencontre avec un jeune en plein travail dans les champs.
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L’important est d’avoir son champ d’igname, dans la société kanak, pour les cérémonies coutumières et aussi pour la consommation.
Steeven Iebemoin est originaire de la tribu de Ste Marie. A l’aide d’une pelle, il creuse l’emplacement des plants.
Mais bien avant d’en arriver là, il faut repérer un terrain, le défricher, puis labourer et ameublir le sol, motte par motte.
Le champ est surélevé. Steeven et sa famille ont labouré plusieurs parcelles à aide de machines.
« Des fois c’est avec un motoculteur, ou avec un tracteur. D’habitude, c’est à la pioche. La pioche, c’est là où les machines ne vont pas ».
Lorsque nous avons trouvé Steeven dans son le champ, il augmentait la profondeur dans la terre, pour la croissance de l’igname.
« On est en train de faire les trous. C’est là où les ignames vont rentrer. Soit on plante en ligne, soit on plante en quinconce ».
Après avoir creusé l’emplacement des plants, il forme déjà les buttes.
« On ramène la terre pour faire les buttes. Çà facilite le travail. Tu ne vas pas venir déranger les racines de l’igname dès qu’elle pousse ».
Si pour certains, la culture de l’igname obéit encore à des règles traditionnelles, accompagné d’interdits, Steeven Iebémoin, comme de nombreuses autres personnes dans le pays, les choses ont changé. Et l’important est d’avoir son champ d’ignames.
« Nous aujourd’hui, on a besoin de l’igname pour faire la coutume. Donc tout le monde plante l’igname. On ne sème plus avec les vraies traditions de la plantation d’igname. Des fois, nous, on prépare le champ et les femmes viennent planter ».
Dès que les bourgeons sortent, des tuteurs sont plantés à coté de chaque butte. Des tuteurs pour aider la liane à s’enrouler autour.
Steeven Iebemoin est originaire de la tribu de Ste Marie. A l’aide d’une pelle, il creuse l’emplacement des plants.
Mais bien avant d’en arriver là, il faut repérer un terrain, le défricher, puis labourer et ameublir le sol, motte par motte.
Le champ est surélevé. Steeven et sa famille ont labouré plusieurs parcelles à aide de machines.
« Des fois c’est avec un motoculteur, ou avec un tracteur. D’habitude, c’est à la pioche. La pioche, c’est là où les machines ne vont pas ».
Lorsque nous avons trouvé Steeven dans son le champ, il augmentait la profondeur dans la terre, pour la croissance de l’igname.
« On est en train de faire les trous. C’est là où les ignames vont rentrer. Soit on plante en ligne, soit on plante en quinconce ».
Après avoir creusé l’emplacement des plants, il forme déjà les buttes.
« On ramène la terre pour faire les buttes. Çà facilite le travail. Tu ne vas pas venir déranger les racines de l’igname dès qu’elle pousse ».
Si pour certains, la culture de l’igname obéit encore à des règles traditionnelles, accompagné d’interdits, Steeven Iebémoin, comme de nombreuses autres personnes dans le pays, les choses ont changé. Et l’important est d’avoir son champ d’ignames.
« Nous aujourd’hui, on a besoin de l’igname pour faire la coutume. Donc tout le monde plante l’igname. On ne sème plus avec les vraies traditions de la plantation d’igname. Des fois, nous, on prépare le champ et les femmes viennent planter ».
Dès que les bourgeons sortent, des tuteurs sont plantés à coté de chaque butte. Des tuteurs pour aider la liane à s’enrouler autour.