La pastèque du Nord rafraîchit la Calédonie

Des pastèques du Nord de la Grande Terre.
C'est l'été et il fait chaud. Mais ça tombe bien, c'est aussi la saison des pastèques. Et celles du Nord, notamment de Pouembout, font partie des meilleures de Calédonie.

Avec la chaleur qui sévit actuellement en Calédonie, quoi de meilleur pour se désaltérer qu'une bonne pastèque bien fraîche ?

À Koné les vendeurs de bord de route font le plein de clients et les pick-up remplis de fruits, comme à Foué ou à Païamboué.

Mais la meilleure pastèque de la zone VKP pousserait dans le petit jardin d'Ariane Bertoni, à Pouembout, où se fournit Marnie Maridas, commerçante. Il en est déjà sorti un peu plus de 3 tonnes de fruits à l'ombre des arbres, dont 1,3 tonne rien que la semaine dernière. 

Cap sur les bars et restaurants de Nouméa

La commerçante y fait le plein régulièrement. Elle charge son fourgon de plus d'une tonne de gros fruits gorgés de jus à chaque voyage. Destination : les bars et les restaurants de Nouméa. Une partie de sa cargaison sera vendue en bord de route dans le Sud.

"C'est une façon d'en faire profiter tout le monde avec la chaleur, explique Marnie. Ils ont bien besoin de pastèques bien glacées et de melons. C'est la période et la plupart des agriculteurs en sortent pas mal et d'excellente qualité, donc ça vaut le coup."

4 tonnes écoulées en un mois

Les habitants de la zone VKP en profitent également. À l'ombre sur sa terrasse, Ariane attend les clients. Elle a déjà vendu 4 tonnes de fruits en un peu plus d'un mois et elle connaît bien ses produits. "Elle est bonne parce que déjà, elle est lourde, elle n'est pas creuse à l'intérieur et quand tu tapes dessus ça ne sonne pas vide et la peau est lisse", explique-t-elle en manipulant un énorme fruit à la couleur vert foncé et à l'arôme prononcé. "Celle-ci, ça fait trois mois et demi qu'elle est sortie de terre", ajoute l'experte.

Ariane Bertoni, de Pouembout, en train de vendre les pastèques de son jardin.

"Une tuerie !"

Et si les clients reviennent aussi souvent chez Arianne c'est que ses pastèques sont délicieuses. "Une dame est venue un soir en me disant vos pastèques, c'est une tuerie ! Elle montait de Nouméa, à 19 heures elle a tapé à ma fenêtre, j'avais déjà tout fermé. Elle m'a dit : Madame, excusez-moi, mais il me faut absolument une pastèque !", s'amuse la cultivatrice.

Il reste à la famille environ 30 tonnes de pastèques à écouler cette année.