Une semaine après le reste de la Calédonie, les près de 12 000 élèves scolarisés en province Nord reprennent le chemin de l'école. Un délai causé par le passage d'Oma et ses conséquences. Ambiance à Poum, Koné et Touho en ce premier jour encore plus spécial que d'habitude.
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[MISE A JOUR DE LUNDI SOIR]
Ils ont été servis, ceux des écoliers du Nord qui espéraient un cyclone pour la rentrée, comme le font chaque année de nombreux petits Calédoniens. A cause d'Oma et de ses conséquences sur les différents réseaux, le retour en classe aura été repoussé d'une semaine pour toute la province Nord. Ce qui concerne environ 11 670 élèves de la maternelle au lycée, dans le public comme le privé, selon les chiffres prévisionnels encore à confirmer.
Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal.
Le reportage de Cédrick Wakahugnème.
A Touho, la petite école protestante de Tiwaé reçoit quatorze enfants de la section des petits au CE2. Une classe à six niveaux gérée par l'unique enseignante, Gwendoline Wetta. Cet établissement de la Felp a une autre particularité: les déjeuners du midi sont préparés par les parents eux-mêmes, bénévolement et à tour de rôle. Des repas cuisinés avec les produits vivriers qu'ils auront amenés, et les provisions achetées grâce aux collectes de fonds. Si l'école reçoit des subventions, les familles prennent en charge la cantine, qu'elles ont d'ailleurs rénovée cet été, mais aussi l'entretien.
Le reportage de Marguerite Poigoune.
Ils ont été servis, ceux des écoliers du Nord qui espéraient un cyclone pour la rentrée, comme le font chaque année de nombreux petits Calédoniens. A cause d'Oma et de ses conséquences sur les différents réseaux, le retour en classe aura été repoussé d'une semaine pour toute la province Nord. Ce qui concerne environ 11 670 élèves de la maternelle au lycée, dans le public comme le privé, selon les chiffres prévisionnels encore à confirmer.
A Poum, gare à l'eau et la météo
Ce report était destiné à garantir la sécurité de tous, et les meilleures conditions de rentrée possibles. Pas si évident, pour les communes le plus touchées par l'épisode cyclonique. A Poum, on garde l'œil sur les conditions météo, au cas où les radiers et les ponts ne soient de nouveau submergés après de fortes pluies.Mardi pour les élèves d'Arama
La reprise concerne la majeure partie des 92 élèves scolarisés à l'école publique du village et les 56 inscrits à celle de Tiabet, une tribu privée d'eau par Oma. «A l'école de Tiabet, par exemple, une cuve à eau a été réapprovisionnée pour que les enfants aient de l'eau potable», décrit Henriette Hmae, maire de la commune. «A l'école de Poum, l'eau est revenue depuis la semaine dernière.» Quant à l'école catholique d'Arama, qui compte une cinquantaine d'enfants, elle devait faire sa rentrée mardi.Le reportage de Gilbert Assawa et David Sigal.
Un tour par Netchaot
Cette rentrée s'est passée sans larme ni problème à la maternelle de Netchaot. Une petite école de 37 élèves, qui est installée depuis plus d'un demi-siècle au creux du plateau de Tango, à Koné. Léna, Sorlène, Samira et les autres ont été accueillis en toute convivialité, par le couple d'enseignants qui exerce depuis six ans.Le reportage de Cédrick Wakahugnème.
A peine commencée, déjà reportée
Mais à peine cette rentrée commencée, la mairie de Koné décidait de fermer plusieurs écoles dès le lundi midi et jusqu'à jeudi. Justement à Netchaot, mais aussi les établissements scolaires de Néami, Tiaoué, Noelly, Atitu et Ateou. Une décision prise «en raison des conditions météorologiques et du risque d'inondation élevé».
Six niveaux en une seule classe à Tiwaé
A Touho, la petite école protestante de Tiwaé reçoit quatorze enfants de la section des petits au CE2. Une classe à six niveaux gérée par l'unique enseignante, Gwendoline Wetta. Cet établissement de la Felp a une autre particularité: les déjeuners du midi sont préparés par les parents eux-mêmes, bénévolement et à tour de rôle. Des repas cuisinés avec les produits vivriers qu'ils auront amenés, et les provisions achetées grâce aux collectes de fonds. Si l'école reçoit des subventions, les familles prennent en charge la cantine, qu'elles ont d'ailleurs rénovée cet été, mais aussi l'entretien.Le reportage de Marguerite Poigoune.